Chagrin d'école / Daniel Pennac

Chagrin d’école

1. Biographie de Daniel Pennac :

Daniel Pennacchioni est un écrivain français né le 01/12/1944 à Casablanca. Il est le benjamin d’une famille de 4 garçons. Son père est militaire, il passera donc son enfance dans différents pays comme l’Afrique, l’Asie et la France. Mauvais élève à l’école, contrairement à ses frères, c’est sa passion pour la lecture qui lui permettra d’obtenir son bac et une maitrise de lettres à Nice. Il deviendra professeur de français et enseignera de 1969 à 1995. Après 1995, il se consacrera uniquement à l’écriture mais interviendra fréquemment auprès des élèves. En 1973, il publie son premier essai, Le service militaire au service de qui ?, où il dénonce les valeurs du service national comme la virilité . En 1985 il crée un roman policier, Au bonheur des ogres, qui constitue le premier titre de la saga Malaussène. Il est aussi auteur de littérature jeunesse avec la tétralogie Kamo. En 2007 le roman autobiographique Chagrin d’école lui permettra d’obtenir le prix Renaudot. Il obtiendra aussi de nombreux prix littéraires comme en 2005 le prix Ulysse qui récompense

l’ensemble de son œuvre.

1. Présentation du roman :

Chagrin d’école est un essai autobiographique publié en 2007.

Les thèmes abordés dans ce roman sont l’enseignement, la scolarité avec ses difficultés d’apprentissage, la solitude des mauvais élèves et leurs exclusions et le rôle de la famille. Il y a deux parties dans ce livre, Daniel Pennac se livre dans un premier temps sur son passé de cancre à l’école, et cherche des explications à cet état en dévoilant toutes les inquiétudes de sa famille et de toutes les familles de cancre quand à leur avenir. Dans un second temps, il se livre sur son métier de professeur, et comment son passé de cancre lui a permis de mieux appréhender les élèves et leurs difficultés.

1. les différentes parties de la vie evoquées par l’auteur :

Daniel Pennac évoque :

-Son passé scolaire : de la maternelle jusqu’à l’obtention de son bac. Il parle de tous ses échecs scolaires successifs, de l’incompréhension de sa famille, de sa solitude et de sa volonté d’appartenir à un groupe, de sa vie scolaire au pensionnat de la cinquième à la première et des enseignants qui l’ont sauvé.

-Sa vie d’adulte : lorsqu’il a fait le choix de devenir enseignant et de se servir de son passé de cancre pour mieux appréhender les élèves en difficulté.

1. Daniel Pennac élève :

C’était un cancre.

Page 15 » donc, j’étais un mauvais élève », « je ne comprenais pas »

Page 25 « un cancre sans fondement historique, sans raison sociologique, sans désamour : un cancre en soi. Un cancre étalon. »

Il a tout de même une explication à cet état : page 25 : « à 6 ans, tu es tombé dans la poubelle municipale de Djibouti.

Il se compare donc à un déchet et associe le mot poubelle au pensionnat qui accepte les cancres dont il a fait parti. Il a fait une septicémie suite à cet évènement avec comme traitement des piqures de pénicilline très douloureuses. Un sentiment de peur s’est développé en lui, peur de l’infirmier et par la suite peur des enseignants. Page26 : « toute ma scolarité à fuir des professeurs » « la peur fut bel et bien la grande affaire de ma scolarité ; son verrou. »

Il s’est sorti de sa condition de cancre grâce :

- À 4 enseignants

Page 26 : « et parmi tous les professeurs que j’y ai subis, quatre m’ont sauvé »

Page 95 : « puis vint mon premier sauveur. Un professeur de français. En troisième. »

Page 99 : « un génie de l’enseignement en somme. » ce professeur exigeait que Daniel Pennac élève lui rende un roman sans faute d’orthographe

Page 100 : « trois autres sauveurs…un professeur de mathématiques qui était les mathématiques, une époustouflante professeur d’histoire qui pratiquait comme personne l’art de l’incarnation historique, et un professeur de philosophie… » « ils ont été mes heureux imprévus.. »

Ces professeurs enseignaient autrement, en prenant en compte les difficultés des mauvais élèves.

-À la lecture

Page 97 : « car il y avait la lecture. Je ne savais pas, alors, qu’elle, me sauverait ». La lecture, à l’époque, était « réputée nuisible au travail scolaire »(page 97), donc Daniel Pennac lisait clandestinement.

-À l’amour

Page 100 : « un autre élément de ma métamorphose fut l’irruption de l’amour ».

Son premier amour fut une élève d’hypokhâgne alors que lui, à l’époque redoublait sa terminale. Ces trois éléments lui ont permis de prendre confiance en lui

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