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On ne force pas une curiosité, on l’éveille, Daniel Pennac

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Par   •  19 Mars 2014  •  1 739 Mots (7 Pages)  •  2 062 Vues

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« On ne force pas une curiosité, on l’éveille. »1

La citation ci-haut exprime bien la façon dont mon intérêt a été suscité face à l’œuvre de Daniel Pennac : Comme un roman. Si la lecture de cet essai m’avait été obligatoire, je n’aurais probablement pas été autant motivée pour en entamer sa lecture. Il n’en fut pas ainsi. J’ai pris la décision personnelle de lire Comme un roman après en avoir entendu un extrait que j’avais particulièrement trouvé intéressant. J’aime les livres profonds; le genre de livre qui vous fait penser, rire, réagir et tout simplement apprécier les biens faits de la lecture. Depuis le commencement de l’année scolaire, j’ai manifestement commencé à trouver mon « style littéraire » : décidément, les livres stéréotypes de La Courte Échelle ne me conviennent plus.

Daniel Pennac

Daniel Pennacchioni, communément connu sous le nom de Daniel Pennac, est né le 1er décembre 1944, à Casablanca, au Maroc2. Son père étant officier de la Coloniale3, la famille déménageait sans arrêt; Daniel passa son enfance au gré de garnisons en Afrique et en Asie du Sud-est. Il acquiert très tôt le goût de la littérature, encouragé et envoûté par son père4. Étant perplexe face aux études, il obtient tout de même sa maîtrise de lettres à Nice et opte finalement pour l’enseignement. En 1970, l’auteur obtient son premier poste d’enseignant à Soissons, avant de s’installer définitivement à Belleville, quartier populaire et cosmopolite de Paris. En 1973, il publie son premier essai nommé Le Service militaire au service de qui? : un pamphlet sur le service national. Son talent fut reconnu à sa juste valeur avec La petite marchande de prose, qui lui fit remporter le prix Inter5 de 1990. En 1997, un film est réalisé à partir de Messieurs les enfants. Daniel Pennac a écrit en somme plus de 31 œuvres en tout genre : des albums pour enfants aux essais, en passant par la bande dessinée, les romans et l’autobiographie. D’ailleurs, son récit autobiographique Chagrin d’école, paru en 2007, a remporté le prix Renaudot6. Daniel Pennacchioni mit fin à son métier d’enseignant en 1995 pour se consacrer entièrement à la littérature.

Résumé – Vif du sujet

I – Naissance de l’alchimiste

Un enfant est né, un lecteur est né. L’enfant qui, chaque soir, est initié à la lecture par le biais des innombrables histoires qu’on lui lit, qu’on lui invente. L’apprentissage progressif de la lecture et les raisons de l’envoûtement qui peut accompagner une telle découverte; voilà ce que Daniel Pennac nous raconte! Il avance également des conjectures sur les raisons de la perte croissante de la volonté de lire chez l’enfant. Une des hypothèses frappe littéralement le lecteur : les parents forcent l'enfant à lire non pas par plaisir, mais plutôt au regard de l'apprentissage. L’auteur explique le tout et y ajoute même une touche d’humour et d’empathie afin de rejoindre le cheminement personnel du lecteur.

II - Il faut lire (le dogme)

Dans cette seconde partie, l’auteur se montre très désapprobateur face aux méthodes d’enseigner la lecture. Selon lui, celles-ci sont inadaptées au but premier des pédagogies officielles, soit susciter le goût de la lecture. Daniel Pennac nous informe aussi que la lecture devrait toujours être synonyme de plaisir, non pas d’instrument de torture7.

III – Donner à lire

Progression logique de la partie précédente, Daniel Pennac donne ici quelques exemples d'alternatives et d'ouverture que l’on pourrait adoptés pour améliorer la situation. Ce ne sont pas des conseils, mais plutôt des apagogies que d'autres processus sont possibles. L’auteur nous rassure également en nous disant que rien n'est désespéré, même avec un jeune adolescent vainement buté.

IV - Le qu'en-lira-t-on (ou les droits imprescriptibles du lecteur)

Au cœur de cette dernière partie, Daniel Pennac décrit avec véracité et brillance les droits imprescriptibles du lecteur. Ces droits en feront déculpabiliser plus d’un et permettront à chacun d’oublier une quelconque hiérarchie de lecture et de lecteurs. Cette liste permettra en fait à tous et chacun de s’adonner à la lecture à sa propre façon et à son propre rythme; avoir une liberté absolue. Les dix droits sont les suivants :

1. Le droit de ne pas lire.

2. Le droit de sauter des pages.

3. Le droit de ne pas finir un livre.

4. Le droit de relire. 

5. Le droit de lire n'importe quoi. 

6. Le droit au bovarysme.

7. Le droit de lire n'importe où.

8. Le droit de grappiller. 

9. Le droit de lire à haute voix.

10. Le droit de nous taire. 

Extraits marquants & Impressions

« Le verbe lire ne supporte pas l'impératif. Aversion qu'il partage avec quelques autres : le verbe «aimer» et le verbe «rêver». »

Impression : Selon les dires de Daniel Pennac, la lecture devrait,

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