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Candide - Comment Candide se sauva d'entre les Bulgares, et ce qu'il devint

Commentaire de texte : Candide - Comment Candide se sauva d'entre les Bulgares, et ce qu'il devint. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Juin 2016  •  Commentaire de texte  •  720 Mots (3 Pages)  •  2 148 Vues

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Commentaire composé sur l'extrait :

Comment Candide se sauva d'entre les bulgares, et ce qu'il devint

Célèbre de son vivant pour ses tragédies, Voltaire est surtout pour la postérité un témoin

critique de son temps et un conteur d'une ironie stimulante. Son oeuvre est multiple : théâtre,

pamphlets, essais philosophiques… Nous nous proposons d'étudier un extrait de Candide, un roman d'apprentissage écrit en 1759, intitulée : Comment Candide se sauva d'entre les Bulgares, et ce qu'il devint. Nous expliquerons tout d'abord en quoi la scène est-elle un théâtre de la guerre, et en quoi le personnage principal est-il un anti-héros.

Enfin nous tenterons de conclure en expliquant « En quoi Voltaire critique-t-il la guerre, et plus généralement les théories de Leibniz ? »

Candide, jeune homme naïf et optimiste, se trouve chassé du château de Thunder-Ten-

Tronckh par le maître des lieux, ayant commis la faute d'embrasser sa fille, Cunégonde.

Dès lors, le jeune héros se met en quête de trouver sa bien aimée. Lors de son épopée, il se fait enrôler dans une troupe Bulgare, pendant la guerre.

L'énumération avec « si » permet à Voltaire de nous dépeindre un tableau brillant de

l'armée. « Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons formaient une harmonie telle qu'il n'y en eut jamais en enfer. »

Voltaire nous décrit un champ de bataille grouillant qui, telle une fanfare, déploie ses instruments.

Le canon créé un déclic et le lecteur peut déceler réellement un discours ironique à partir de ce seul mot.

Le mot « enfer » créé un contraste avec le reste de la phrase, plutôt positive.

Cela devient légal pour les vainqueurs de brûler les villages des vaincus, « selon les lois du droitpublic ».

Le ton banal est férocement ironique, les pertes humaines comptés « à peu près », comme on

compte des objets.

Les champs lexicaux de la mort, de l'agonie et de la barbarie sont utilisés.

L'horreur monte en crescendo, des « vieillards criblés de coups » aux « filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros », la mort devient souhaitable face au degré d'horreur à supporter ; enfin, les cervelles, symboles d'humanité sont répandues au sol.

Les consonances des mots « villages abares » puis « bulgares » sont utilisés pour rappeler le mot « barbare ».

La guerre est utilisée comme un théâtre, où les acteurs jouent comme des automates leurs rôles, alors qu'ils sont semblables, utilisant Dieu pour leur accorder la victoire « Les deux rois faisaient chanter des Te Deum ».

Dans ce passage, Voltaire montre l'absurdité de la guerre et la déshumanisation des combats avec une ironie grinçante.

Candide se retrouve face au vrai monde, il tremble face à toute cette horreur qui est la

guerre. « Candide tremblait comme un philosophe... »

Voltaire se moque par là de ces collègues, amis-ennemis, mais aussi de son personnage principal, si naïf est habitué à vivre dans le meilleur des mondes, qui se « cacha du mieux qu'il put ».

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