Calligramme de Guillaume Apollinaire réalisé en 1818 intitulé « La Tour Eiffel »

Calligramme de Guillaume Apollinaire réalisé en 1818 intitulé « La Tour Eiffel »[pic 1]

« Salut monde dont je suis la langue éloquente que sa bouche ô Paris tire et tirera toujours aux allemands ».

Un calligramme est un texte généralement poétique disposé afin de former un dessin en rapport avec le sujet du poème. Ainsi, avant d'être lu, un calligramme doit être observé, comme un tableau.

Apollinaire présente la Tour Eiffel comme un symbole de la force de la France devant les allemands. En effet, Apollinaire à réalisé ce Calligramme en 1818, avant la fin de la première Guerre Mondiale.

Tableau de Georges Garen peint en 1889 intitulé « Embrasement de la Tour Eiffel pendant l’Exposition    universelle de 1889 »[pic 2]

Dans ce tableau de Garen, la Tour Effeil embrasée domine la ville de Paris. Elle est mise en valeur par les faisceau lumineux, par sa taille comparée aux autres bâtiments de Paris représentés, et par la couleur rouge qui la fait ressortir.

Pour moi, ce tableau montre bien le symbolisme de la Tour Eiffel, et l’engouement qu’elle a entraînée. J’aime cette représentation car la Tour Eiffel apparaît élégante, alors qu’il s’agit d’une structure en acier industriel.

[pic 3]

Peinture à l’huile sur toile de Robert Delaunay     peint en 1911 intitulé « Tour Eiffel »

Robert Delaunay a représenté dans sa peinture la Tour Eiffel. Elle est centrée, en rouge, et semble entourée d’une aura blanche. On trouve aussi des immeubles plus standards, de couleur terne. Tout est plus abstrait que dans le tableau précédent mais encore une fois, la Tour Eiffel est mise en valeur, on dirait qu’elle possède une aura presque divine.

Je trouve intéressant le contraste apparent entre la Tour Eiffel, mise en valeur et de couleur vive, et les immeubles plus standards, ternes.

[pic 4]

Dessin à la gouache de André Granet peint en 1932 intitulé « Illumination de la Tour Eiffel pour l’Exposition internationale de 1937 »

André Granet a reproduit dans son œuvre la tour Eiffel illuminée. Là encore, le rouge est une couleur dominante, et la tour est mise en valeur par les différents faisceaux lumineux.

Je pense que cette représentation de la tour Eiffel est ma favorite. Dans cette œuvre, l’artiste donne à la tour un aspect féerique. De plus, le point de vue est différent de la plupart des représentation : la contre-plongée donne une impression de ridiculité au spectateur, face à cette hauteur vertigineuse. On ressent plus la supériorité, la force et la beauté de la Tour, sa modernité.

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