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Commentaire du poème Marie de Guillaume Apollinaire

Note de Recherches : Commentaire du poème Marie de Guillaume Apollinaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Janvier 2013  •  2 703 Mots (11 Pages)  •  2 532 Vues

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APOLLINAIRE – ALCOOLS – MARIE

Introduction

I. Le lyrisme familier

a. La forme poétique

b. L’immédiateté

c. Le lexique

d. La phrase

e. Le jeu des images

II. Le jeu de rappels et subtilité de l’écriture

a. Le lexique

b. Le discours décalé

c. La langue littéraire

d. Les ambigüités

e. Les figures de style

f. Les images complexes

g. Les combinaisons de rimes

Conclusion

Introduction

Octosyllabe, qui nous oblige a lie le vers de la deuxième strophe avec une diérèse, et au contraire deux vers plus loin on doit fait une synérèse : c’est la même rime mais pour le premier vers on doit faire une diérèse alors que pour le vers suivant on doit faire une synérèse.

Ce poème parait relever d’une écriture simple, il a le tour de la chanson, il y a même des vers entiers qui reviennent, ces reprises se retrouvent d’ailleurs dans d’autres poèmes. Le titre marie évoque une tradition lyrique, illustré par Ronsard (avec Les Amours de Marie). On ne sait pas trop pk Marie, on peut penser quand même que ce poème a été écrit par Marie Laurencin. Seulement il faut s’attarder sur cette simplicité, si il est fluide il n’est pas absolument transparent, on est interrogé par le décalage de la dernière strophe. Cette dernière strophe nous oblige même a relire le poème. On peut aussi être frappé par l’ambigüité de certaines constructions, par exemple dans la troisième strophe. Ou faut-il lire : « des soldats passent », il faut voir aussi le passage, on ne sait plus si « que sais-je » s’applique a ce qui précède. Ces ambigüités, comme « ceux d’argent », sont permises par un trait particulier a l’écriture d’Apollinaire : l’absence de ponctuation, et donc l’impression de simplicité est sans doute avant trompeuse, et donc on a a faire a qqchose de subtil.

I. Le lyrisme familier

1) La forme poétique

Régularité et harmonie de la forme : 5 strophes, isométriques, puisqu’elles sont composés de vers de même longueur, ce mètre sont des octosyllabes, avec une exception : « oui je veux vous aimez mais vous aimez a peine » où c’est un alexandrin.

On a aussi une disposition identique des rimes, cette disposition est identique pour chaque strophe, disposé en croisés : ABABA, on remarque quand même deux exceptions :

• La première strophe, où ce n’est pas un rime (mari/fille) mais il y a une assonance (fait que la dernière syllabe des deux vers a la même voyelle accentuée même si la finale n’est pas la même)

• La rime entre les vers : grand/sonneront, mais les deux sont nasalisées qui réduit la divergence

Malgré ces exceptions, l’alternance (rimes masculines/féminines) sont respectées, il y a cependant encore une entorse, Apollinaire emploie une rime du « même au même », rime interdite : cheveux qui rime avec cheveux.

Apollinaire se permet des entorses laisse l’illusion d’une simplicité, dans une désinvolture fantaisiste, le poète brise la réalité du schéma sans que le poème perdre de sa fluidité.

2) L’immédiateté

- Le poème se présente d’abord comme une parole directe adressée a la femme aimée, avec les premiers mots : « vous », qui reçoit sont prénom a la fin de la strophe 1. Le je se manifeste : « oui je veux vous aimer ».

- Il y a aussi la récurrence des interrogations qui prolonge l’impression de discours direct. Il y a un tu qui va fusionner avec le je dans un nous, cette fusion accrédite le rapprochement.

- Le temps aussi joue : c’est le présent qui met de l’immédiateté

Cette immédiateté va jusqu’à la strophe 5, où l’illusion persiste représenté par l’illusion générale de temps, qui est parcouru jusqu’à son entier, un passé lointain qui n’est ni définit, ni bornée sinon par l’expression « petite fille » qui renvoie a un temps flou qui serait celui de l’enfance, ensuite on va dans « y danserez-vous mère grand » dans cet avenir où la femme aimée sera une grand mère. Où les futures sonneront, et le « quand donc reviendrez vous Marie », va dans un futur proche mais aussi indéterminé, et s’organise autour de ce présent.

3) Le lexique

Tous les mots utilisés appartiennent au français courant, et cela ça n’arrive pas dans tous les poèmes d’Apollinaire, qui aime mettre des mots rares dans ses poèmes. Il n’y a pas de mots abstraits, mythologies, c’est un univers sensible. « Cœur, aimer, danse, musique », mots qui se répètent et scandent les grands thèmes de la poésie lyrique. Ce sont de grands thèmes de la poésie lyrique. Il y a un terme un peu étrange, ce sont les « soldats ». Mais marie est le prénom féminin le plus usuel. Petite file et mère grand évoque les contes aussi. Et en plus on utilise l’article définit : « les masques, les brebis, les cieux… », et l’article définit inscrit cela dans les choses connues. L’indéfini n’apparait qu’avec « des soldats », en même temps, cette ré lité de soldats qui passe est plus présente dans la réalité d’avant guerre.

L’emploi du comparant sans article favorise la distinction claire entre le comparé et le comparant : « mères, feuilles de l’automne », cela permet une lecture plus évidente du poème, cela va toujours dans le sens d’une certaine simplicité.

4) La phrase

Elle relève de la même esthétique de simplicité, c’est la phrase simple qui domine ; de plus a chaque vers correspond une phrase. Il est vrai que dans la strophe 2 le structure est plus complexe mais on voit que chaque proposition n’occupe qu’un vers, les écarts a ce schéma apparaissent aux strophes 3 et 4, où on voit apparaitre le phénomène, avec un enjambement, où la phrase déborde du vers. Il y a les mêmes discordances a la strophe 4. En revanche la strophe 5 retrouve la régularité du début ou en

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