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CNED Seconde, le Colonet Chabert, Balzac

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Par   •  25 Février 2014  •  598 Mots (3 Pages)  •  5 607 Vues

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Travail d'écriture commentaire littéraire (14 points)

Ce texte est un extrait du roman Le Colonel Chabert, écrit par Balzac et paru en 1844, dans lequel celui-ci exprime une vive critique de la société, de ses mœurs et de la morale de ses concitoyens par la voix de son personnage Derville, homme de justice et don témoin direct des «sentiments mauvais»- comme le dit Balzac - des personnes qu'il côtoie quotidiennement dans l'exercice de ses fonctions, nous verrons ensuite de plus près l'état d'esprit de Derville et du point de vue qu'il a vis à vis de son métier.

(saut de 2 lignes entre l'intro et le developpement et entre le developpement et la conclusion mais 1 seule ligne entre les deux parties du devellopement bitch)

On voit dans le monologue de Derville tout le dégoût qu'il peut avoir pour les mœurs de la société parisienne. Il semble en effet associer la bassesse humaine à Paris en excluant la campagne pusqu'il exprime même en conclusion le souhait d'aller y vivre pour s'éloigner de la ville «Moi je vais vivre à la campagne, Paris me fait horreur».

Il fait part de son expérience de juriste pour raconter toutes les bassesses dont son capables les gens dans le but de s'enrichir. Cette idée de dégoût et de rejet est étayée par un champs lexical très

fort : deuil, repentir, remord, mourir, abandonné, brûler, dépouillant, volant, tuant, fous, imbécile, mort, enrichir, crimes, impuissantes, horreur. Ce mot horreur qui d'ailleurs vient conclure le texte, comme un résumé des sentiments de Derville envers Paris et de ses habitants et, comme nous le verrons plus tard, de sa profession.

On peut également constater que Derville utilise l'expression «J'ai vu» pour débuter la narration de chacune de ses expériences, ce qui donne l'impression d'une accumulation et d'une montée en puissance de l'argumentaire du juriste. Montée en puissance également valable dans son choix de débuter par raconter un abandon « J'ai vu mourir un père dans un grenier, sans sou ni maille, abandonné par deux filles auquelles il avait donné quarante mille livres de rente » (Référence au Père Goriot, Derville est en effet un personnage récurrent de la Comédie Humaine, ensemble d'ouvrage de 133 œuvres écrites par Honoré de Balzac), il continue avec des vols « Des mères dépouillant des enfants, des maris volant leurs femmes » et finit sa liste macabre avec des meurtres « des femmes tuant leurs maris ». Ce monologue a donc un véritable rythme qui va crescendo.

Nous pouvons aussi voir que Derville est un homme désillusionné : non seulement son métier fait partie selon lui des trois professions qui ne peuvent avoir une bonne estime du monde

« Il existe dans notre société trois hommes, le Prêtre, le Médecin et l'Homme de justice qui ne peuvent pas estimer le monde » mais en plus, des 3, il considère le métier de juriste comme étant le pire. « Le plus malheureux des trois est l'avoué ».

Il compare lui même les cabinets de juristes à des égoûts incurables « Nos études sont des égoûts qu'on ne peut curer ». Allusion évidemment non pas dûe à la propreté même des lieux mais à la forte affluence de gens aux mauvaises intentions qui s'y retrouvent et qui, pour

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