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Svt Devoir Cned Seconde

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Par   •  16 Mars 2015  •  911 Mots (4 Pages)  •  2 094 Vues

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1-La cible visée est la satire de la cour et du roi, donc la monarchie. Les auteurs critiquent l'hypocrisie des courtisans,la vanité et la naïveté des Rois. " Flattez-les,payez-les d'agréables mensonges : Quelque indignation dont leur coeur soit rempli,Ils goberont l'appât,vous serez leur ami." du moment que le mensonge plait au roi,il y croira. Les courtisans sont devenus des automates,ils reproduisent continuellement les mêmes gestes sans aucuns sentiments dans l'espoir de plaire au roi.

2-Jean de La Fontaine critique le roi et ses courtisans en utilisant la technique de la fable. Il met en scène des animaux pour faire comprendre les travers des êtres humains. Le choix des animaux est donc très important. Le Lion représente l’autorité, la force, la puissance, tandis que le Cerf illustre une certaine forme de sagesse et de noblesse. De même, « le peuple caméléon, peuple singe du maître » donne une image juste des courtisans. La Fontaine a recours à un discours direct et à des dialogues qui rendent le texte plus vivant, « Le Monarque lui dit : Chétif hôte des bois Tu ris, tu ne suis pas ces gémissantes voix ! Nous n’appliquerons point sur tes membres profanes Nos sacrés ongles ; venez, loups, Vengez la reine, immolez tous Ce traître à ses augustes mânes. » (l. 33-38) Nous notons également au passage que la Fable prête et attribue aux animaux des attitudes et émotions humaines : « Un flatteur l’alla dire » (l.28), « le temps des pleurs est passé »(l.39-40). Enfin Jean de la Fontaine utilise l’ironie lorsqu’il permet au Cerf de retourner la situation à son profit en se moquant subtilement du Lion : «Sire, le temps de pleurs est passé ; la douleur est ici superflue. Votre digne moitié couchée entre des fleurs, tout près d’ici m’est apparue ; Et je l’ai d’abord reconnue. » (l.39-43).

La Bruyère accumule quatre substantifs « l'empressement, l'inquiétude, la curiosité, l'activité» (l.3/4) qui suscite l’idée d’un mouvement continu « empressement, activité » et celle d’un esprit toujours occupé, habité par « l’inquiétude et la curiosité ». On remarque aussi une gradation ternaire « assis », « fixes » et «arrêtés » rejetée par l'adverbe « jamais » qui est répété deux fois à la ligne 2, puis repris à la ligne 13. Ces procédés renforcent l'idée que les courtisans ne restent pas en place, notion soulignée encore une fois par le contraste entre « marcher », ce qu'ils ne font pas, et « courir » voire « parler en courant » comme « on les voit» (l.5) faire quotidiennement. Cette idée se retrouve encore renforcée plus loin par le verbe de mouvement « se lancer » .L'emploi du conditionnel « pourrait », « exprimerait » (l.3) et « saurait » (l.4) souligne à quel point il semble difficile de faire le portrait des deux ministres, aussi ils courent sans s’arrêter pour être vus.

3-Ces deux textes laissent une place importe à l’humour. Le registre satirique qu’ils emploient tourne en ridicule les défauts d'un individu ou d'un groupe.

« Les Obsèques de la Lionne » a pour but de faire rire la cour. Cependant il le fait tout en se moquant de la naïveté du Roi : « Votre digne moitié couchée entre des fleurs, tout près d’ici m’est apparue » (l.41-42) ; le Cerf profite de la naïveté du Lion

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