Britannicus

BRITNNICUS DE JEAN RACINE

COMMENTAIRE : ACTE I SCENE 1 JUSQU’AU VERS 21

Jean Racine né en 1639 et mort en 1699 est un poète français ainsi qu’un grand dramaturge de l’époque classique. Les tragédies écrites par Racine mettent le plus souvent en scène des personnages de l’Antiquité ou de la Bible qui sont déchirés par une passion violente et soumis à une fatalité qui les écrasent. Ses œuvres les plus célèbre son Andromaque (1667), Phèdre (1677) et également écrit Britannicus en 1669. Cette œuvre conte le récit de Britannicus qui est le fils de l’empereur Claude très jeune il est écarté du pouvoir par sa belle-mère Agrippine qui place son fils Néron sur le trône est qui succède à Claude après son assassinat qui semblerait être commandité par Agrippine. Enfin craignant que Britannicus soit un rival Néron le fait assassiner.

Problématique : En quoi cet extrait est-il caractéristique d’une scène d’exposition ?

(Rappel : une scène d’exposition doit présenter les personnages, communiquer des informations spatio-temporelles, des éléments concernant l’intrigue, préciser le genre et le registre).

        Les indications spatio-temporelles via la didascalie initiale nous informent que la scène est à Rome, au palais de Néron mais aussi à propos du genre de la pièce à savoir une tragédie puisque l’intrigue est inspirée de l’histoire romaine.

Dès la première réplique d’Albine donne l’impression que le spectateur entre de plain-pied dans une conversation comme si elle avait commencé entre les coulisses en entrainant un effet de mimétisme par l’imitation d’une conversation. La première question posée par Albine étant « « faut-il que vous veniez attendre son réveil » nous donne une information temporelle, la scène se déroule le matin (montrant le respect des unités de temps, l’histoire doit se dérouler en 24h). La périphrase « la mère de César » permet au spectateur d’identifier Agrippine et nous rappelle que Néron était empereur. Les vers utilisés sont les alexandrins qui est le vers emblématique de la tragédie. La périphrase « la mère de César » permet d’identifier Agrippine et nous rappelle que Néron était empereur. On peut voir au vers 15 la question posée par Albine qui rappelle le rôle d’Agrippine entant que mère « Quoi ? vous à qui Néron doit le jour qu’il respire ». Toute la manœuvre d’Agrippine pour permettre à Néron d’accéder au trône est dénoncer au vers 17 « vous qui, déshéritant le fils Claudius » qui désigne ici Britannicus et fait accéder Néron au trône par la périphrase « Avez nommé César l’heureux Domitius » ainsi que Les patronymes Claudius et Domitius sont placés à la rime pour mieux les opposer.

        L’interpellation initiale d’Albine au vers 6 nous permet d’identifier qu’il s’agit de sa confidente. Inquiétude d’Agrippine est exprimée par le lexique chagrin et également par sa prédiction « tout ce que j’ai prédit » (vers 9). L’exposition du conflit dans le vers 10 est mise en évidence par le rapprochement des deux noms Britannicus et Néron. Le passé composé « s’est déclaré » est un indicateur qui permet de comprendre que le conflit vient de naître. L’inquiétude s’explique aussi par le changement de comportement de Néron comme le souligne l’antithèse du vers 12 « aimer » et « craindre ». Le conflit entre Britannicus et Néron est d’avantage marqué dans l’hémistiche du vers 13. De plus l’enjambement du vers 13 à 14 suggère que Néron va aussi entrer en conflit avec d’autres personnes en l’occurrence sa propre mère.

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