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Étude de la pièce de théâtre Britannicus de Jean Racine

Commentaire de texte : Étude de la pièce de théâtre Britannicus de Jean Racine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Janvier 2013  •  Commentaire de texte  •  8 995 Mots (36 Pages)  •  1 072 Vues

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Jean Racine

Britannicus

- Collection Théâtre -

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Table des matières

Britannicus..................................................................................................1

Adresse................................................................................................2

Première préface..................................................................................4

Seconde préface...................................................................................9

Introduction.......................................................................................12

Acte premier......................................................................................13

Acte deuxième...................................................................................26

Acte troisième....................................................................................42

Acte quatrième...................................................................................57

Acte cinquième..................................................................................71

i

Britannicus

Auteur : Jean Racine

Catégorie : Théâtre

Licence : Domaine public

1

Adresse

A Monseigneur

Le duc de Chevreuse

MONSEIGNEUR,

Vous serez peut−être étonné de voir votre nom à la tête de cet ouvrage ; et

si je vous avais demandé la permission de vous l'offrir, je doute si je

l'aurais obtenue. Mais ce serait être en quelque sorte ingrat que de cacher

plus longtemps au monde les bontés dont vous m'avez toujours honoré.

Quelle apparence qu'un homme qui ne travaille que pour la gloire se puisse

taire d'une protection aussi glorieuse que la vôtre ?

Non, MONSEIGNEUR, il m'est trop avantageux que l'on sache que mes

amis mêmes ne vous sont pas indifférents, que vous prenez part à tous mes

ouvrages, et que vous m'avez procuré l'honneur de lire celui−ci devant un

homme dont toutes les heures sont précieuses. Vous fûtes témoin avec

quelle pénétration d'esprit il jugea l'économie de la pièce, et combien l'idée

qu'il s'est formée d'une excellente tragédie est au−delà de tout ce que j'ai

pu concevoir.

Ne craignez pas, MONSEIGNEUR, que je m'engage plus avant, et que

n'osant le louer en face, je m'adresse à vous pour le louer avec plus de

liberté. Je sais qu'il serait dangereux de le fatiguer de ses louanges, et j'ose

dire que cette même modestie, qui vous est commune avec lui, n'est pas un

des moindres liens qui vous attachent l'un à l'autre. La modération n'est

qu'une vertu ordinaire quand elle ne se rencontre qu'avec des qualités

ordinaires. Mais qu'avec toutes les qualités et du coeur et de l'esprit,

qu'avec un jugement qui, ce semble, ne devrait être le fruit que de

l'expérience de plusieurs années, qu'avec mille belles connaissances que

vous ne sauriez cacher à vos amis particuliers, vous ayez encore cette sage

retenue que tout le monde admire en vous, c'est sans doute une vertu rare

Adresse

2

Britannicus

en un siècle où l'on fait vanité des moindres choses. Mais je me laisse

emporter insensiblement à la tentation de parler de vous ; il faut qu'elle soit

bien violente, puisque je n'ai pu y résister dans une lettre où je n'avais autre

dessein que de vous témoigner avec combien de respect je suis,

MONSEIGNEUR,

Votre très humble et très obéissant serviteur,

RACINE.

Adresse

3

Première préface

De tous les ouvrages que j'ai donnés au public, il n'y en a point qui m'ait

attiré plus d'applaudissements ni plus de censeurs que celui−ci. Quelque

soin que j'ai pris pour travailler cette tragédie, il semble qu'autant que je

me suis efforcé de la rendre bonne, autant de certaines gens se sont

efforcés de la décrier. Il n'y a point de cabale qu'ils n'aient faite, point de

critique dont ils ne se soient avisés. Il y en a qui ont pris même le parti de

Néron contre moi. Ils ont dit que je le faisais

...

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