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Boule de Suif, Guy de Maupassant, 1880

Commentaire de texte : Boule de Suif, Guy de Maupassant, 1880. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  735 Mots (3 Pages)  •  451 Vues

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Lalie Safarzadeh                                                                                                         2nd2

Commentaire de Texte

Le passage que nous allons étudier ici, est extrait de la nouvelle nommée

Boule de Suif écrite par Guy de Maupassant en 1880.  L’auteur la rédige lors de la guerre franco-allemande, ce qui en fait le contexte du récit. Dans ce texte Boule de Suif étant le surnom d’une femme aux rondeurs marquées et à la solitude engagée, son combat sera alors de faire face au rejet des autres.

Mais comment est mise en évidence la souffrance de Boule de Suif.

D’abord nous verrons que l’auteur crée une tension dramatique qui met en avant la détresse de la jeune femme. Puis comment cette souffrance est étouffée par le narrateur, ce qui permet de susciter la pitié du lecteur.

Premièrement dans cet extrait du texte nous ressentons un effet

dramatique crée par l’auteur qui met en évidence la détresse de Boule de Suif.

           En effet, il commence par montrer que les gens autour d’elle ne la remarque pas, ne s’intéresse pas à elle. En utilisant une gradation de mots péjoratifs envers la jeune femme et l’emploie des thermes qui se succèdent, il montre que cet acharnement est continuel, au détriment de celle-ci : « Personne ne la regardait, ne songeait à elle », « qui l’avaient sacrifiée d’abord, rejetée ensuite. »

De plus, l’auteur a pris le temps de faire une description complète, lente

et détaillée de la jeune femme en larme, comme on le voit de la ligne 13 à 17 : « elle se sentit prête à pleurer…lentement sur ses joues. » Il écrit cela de manière limite gracieuse lorsqu’il utilise la comparaison pour les larmes de la femme : « coulant comme les gouttes d’eau qui filtrent d’une roche. »

Finalement, l’auteur a donc tenu à illustrer la détresse de la jeune femme

par des propos bien choisis et adaptés de façon à retranscrire cette émotion dramatique. En revanche il cherche l’inverse lorsqu’il souhaite susciter la pitié.

D’abord, lorsque la comtesse fit remarquer la détresse de Boule

de Suif à son marie l’auteur utilise le discours direct pour montrer le mépris et l’ignorance de Cornudet : « Que voulez-vous, ce n’est pas de ma faute. »

Pour encore plus prouver cet aveuglement et donc étouffé la souffrance de la jeune femme, il n’hésite pas à encore décrire la situation confortable et sans problème du mari. Il cherche par une accumulation d’actions à montrer que pour Cornudet cette situation lui est égale : « qui digérait ses œufs…et se mit à siffloter La Marsellaise. »

          Pour continuer, à la fin de l’extrait le narrateur insiste sur cette idée qu’il ne s’intéresse toujours pas à Boule de Suif. A trois reprise l’auteur utilise des couplements de mots afin de bien comprendre l’ignorance totale de Cornudet : « obstination féroce, son sifflement vengeur et monotone, contraignant les esprits las et exaspérés. », cette accumulation abondante provoque un effet négatif sur le caractère de celui-ci car on le voit comme un personnage méprisant et inintéressé au profit de la jeune femme a qui le lecteur va développer un sentiment de pitié.

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