La Maison Tellier, Boule de Suif, Guy de Maupassant

À première vue, les personnages féminins et l’héroïne ne sont pas considérées de la même manière d’un texte a un autre. D’une part, les personnages féminins de la maison Tellier sont respectés pour leur attitude à l’Église. Dans cet extrait, le prêtre exprime sa reconnaissance envers ces femmes : « Merci surtout à vous, mes chères sœurs, qui êtes venues de si loin, et dont la présence parmi nous, dont la foi visible, dont la piété si vive ont été pour tous un salutaire exemple. » (La maison Téllier , page 24)En effet, le champ lexical religieux tel que « foi », « piété», « salutaire» est largement employé. Elles ont été respectées comme des saintes femmes. Enfin, l’Église était institution de grande importance à cette époque. C’est elle qui régissait les mœurs de la société. Les hommes d’Église comme le prêtre avait une grande influence. Ils pouvaient ainsi faire et défaire une réputation.

D’autres part, l’héroïne de Boule de suif est méprisée pour son sacrifice. Elle est complètement ignorée par ses compagnons de route. C’est eux qui l’on convaincu de se soumettre au désir du soldat prussien. Pourtant, leur attitude est telle que : « Personne ne la regardait, ne songeait à elle. Elle se sentait noyée dans le mépris de ces gredins honnêtes qui l’avaient sacrifié d’abord, rejetée ensuite, comme une chose malpropre et inutile ». La honte qu’elle ressent est amplifiée par la description de sa tristesse. La personnification  du mot « noyée » en témoigne. Elle appelle ces concitoyens « ces gredins honnêtes ». Ils se considère de meilleures moralités qu’elle. Ils n’ont aucune reconnaissance de ce qu’elle a fait pour eux. Elle est ainsi jugée sévèrement pour son action. Enfin, les mœurs et l’étiquette  sont très  importantes dans cette époque. Les gens de la haute société, les honnêtes hommes, pouvaient vous juger plus durement que l’Église. Il n’y avait aucune rédemption pour ce qui sont considéré de mauvaise vie par l’opinion publique.

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