Baudelaire et la modernité

La modernité chew Baudelaire

• Charles Baudelaire 1821-1867
• Baudelaire = rêve
•  Selon CB, la poésie est une façon de s’abstraire d’un monde jugé corrompu et mourant, matérialiste, dépourvu de sensualité et de spiritualité.
• S’abstraire du monde = partir. C’est voyager, rêver ou non.
• Le thème de l’exotisme est très présent dans sa poésie comme dans le poème « L’invitation au voyage ».
• La beauté pour Baudelaire n’appartient pas au monde dans lequel il vit.
• Sa poésie est une longue aspiration vers l’ailleurs, l’au-delà ; et cet ailleurs, Baudelaire l’exprime dans les FdM mais aussi dans les petits poèmes en prose.
• CB est sans doute le poète qui a donné au poème en prose ses lettres de noblesse.
• On reconnait un poème en prose grâce à sa forme brève. Un poème en prose est court.  On le reconnait également à ce dont il traite. Il consiste souvent en un récit ( de rêve, de vision, une scène étrange, un détail étonnant ). Enfin, un poème en prose figure dans un recueil mais n’entretient pas de rapport direct avec les textes qui le suivent et les textes qui le précèdent. Le poème en prose est une étape essentielle dans le chemin qui a conduit la poésie vers la modernité ( Modernité poétique : utiliser le langage pour lui-même). Il s’agissait soudain de dire que la poésie ce n’était pas le vers, le saint-vers mais plutôt une façon très spéciale d’utiliser le langage pour lui-même, pour sa propre beauté et non pour le récit qu’il permet de faire.    
• Modernité formelle = forme brève (poème en prose)
• Modernité des thèmes. Les petits poèmes en prose sont, par exemple, des visions de la ville de Paris, des visions qui laissent souvent au poète une impression de mélancolie.
• CB a conçu un véritable art poétique. Il a voulu montrer les rapports nouveaux entretenus par les artistes avec le beau. Qu’est-ce que la beauté ? Donner une réponse à cette question qui insiste plus sur la faculté du poète à saisir cette beauté que sur la beauté elle-même. → Dans le poème « La Charogne » il s’attarde sur le spectacle d’un cadavre d’animal pour montrer que le sujet apporte peu pourvu que la poésie donne à la chose décrite un caractère puissant.
• CB explore les liens entre le mal et la beauté.
• Cet art poétique est lié à l’imagination.
• Pour Baudelaire, l’imagination est la faculté la plus essentielle de l’homme. « Le beau est toujours bizarre ». Pour CB, la beauté est loin de la beauté classique, froide, parfaite. Ce n’est pas un « rêve de pierre ».  La beauté doit avoir quelque chose d’inconvenant, de sauvage, d’imprévue et de bizarre. La beauté doit être hors de la nature.
• Baudelaire décrit assez rarement la nature dans ces poèmes, la ville est bien plus présente ainsi que l’éloge généralisé d’artifices ou du scandaleux.
• Symbole, symbolisme. On voit souvent en Baudelaire l’un des plus importants précurseurs du symbolisme. C’est une idée que derrière le réel se cache les mystère des choses et des êtres. C’est l’idée selon laquelle le véritable être des choses n’est pas donné dans l’expérience immédiate mais qu’il est d’une réalité supérieur. Autrement dit, la poésie est la mieux placée pour saisir la vérité des choses. Dans symbolisme il y a symbole. Le symbole c’est le rapport entretenu par un objet matériel ou une image et la réalité abstraite qu’il désigne. Un symbole met toujours deux éléments en rapport : un concret et l’autre abstrait.
• La poésie symboliste cherchera à parler de cette réalité supérieure au moyen des choses du monde en explorant ainsi le mystère qui entoure l’homme. Chez Baudelaire, l’univers est également perçu comme une forêt de symboles où l’homme passe et dans laquelle il lui est possible de déchiffrer quelque chose de réel.

→ Baudelaire est l’un des grands poètes de la capitale française, Paris. Il observe, au 19e siècle, ses transformations et sa modernité. Les petits poèmes en prose, portent aussi comme titre « le spleen de Paris ».  Spleen = la mélancolie. « Les Fleurs du mal » porte aussi plusieurs poèmes titrés SPLEEN. A chaque fois ce sont d’étranges et sombres évocations souvent métaphoriques de l’angoisse du poète. La poésie de Baudelaire, explore ainsi avec force, l’état de l’âme dégoutée d’habiter un corps, dégoutée d’habiter un siècle jugé médiocre.  

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