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Analyse du film "la cérémonie"

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Par   •  25 Mars 2021  •  Compte rendu  •  1 833 Mots (8 Pages)  •  551 Vues

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Sophie[pic 1]

[pic 2]

Caractère physique:

  • Grande
  • Voutée
  • Yeux fuyant
  • Vêtements enfantins (pulls à fleurs, etc)
  • Coiffure enfantines (nattes)
  • Maigre[pic 3]
  • Visage caractériel, dur (marqué, joue creuses)
  • Pas soignées —> Coiffures qui ne la met pas en valeurs, peu maquillée, …
  • Pâle
  • Sourcils souvent froncés
  • Posture très statique (nous pouvons le voir dès les premières scènes du film —> à partir de  1’16 )

Caractère:

  • Analphabète « ignorante »
  • « Je ne sais pas » est la phrase qu’elle dit souvent (alors que cela ne veut parfois rien dire selon de contexte et la question posé) —> Montre qu’elle a à la base un caractère assez effacé.
  • Influençable, (effet de groupe) comme on pourra le voir tout au long du film lorsqu’elle se trouve avec Jeanne.
  • Ne prends pas d’initiative (sauf exception, comme à la fin du film lorsqu’elle décide de tuer Georges)
  • Écoute généralement, et répond peu (lorsqu’il faut le faire)
  • Sophie = « Sagesse » en grec (voir plus bas)

Présence et rôle dans le film:

La famille Lelievre cherche une « bonne à tout faire », afin d’avoir moins de travail à la maison et que celle-ci reste propre. Catherine (mère du foyer) engage donc Sophie pour ce travail.

Le personnage de Sophie va transmettre plusieurs problèmes existants, ainsi que certains mal-être.

L’accès à l’éducation :

Sophie nous est présenté comme analphabète, nous le comprenons vite, elle essaie souvent d’esquiver les taches qui demandent de « lire », ne sais pas s’orienter dans la rue car elle ne sait pas lire (comme lors de sa soit-disante visite chez l’ophtalmologue)

—> 19’48 : la caissière lui demande si elle n’a pas de monnaie, Sophie répond que non (car elle ne sait certainement pas compter non plus), la caissière insiste et fait la monnaie à sa place.

—> 22’00 : Catherine à laissé une note à Sophie pendant son absence, et ne sachant pas lire, elle va essayer de déchiffrer seule à l’aide d’un livre pour apprendre à lire. Elle n’y arrivera pas et demandera implicitement à quelqu’un de lui lire.

Il y a bien d’autres scène montrant ce manque de savoir, mais tout au long du film nous pouvons également constater que Sophie en à honte, et c’est pour cela qu’au lieu de le dire ou de demander de l’aide, elle préfère le cacher, et se tromper sur certaines choses.

Différences de classes Sociale:

Sophie et Jeanne font partie de la même classe sociale même si il demeure tout de même un écart entre les deux, Jeanne sait lire, mais pas Sophie.

Cette fréquentation que Sophie va entretenir avec Jeanne va marquer le début de la révolte contre la famille Lelièvre, les bourgeois.

Rabaissement constant —>

7’9 : « elle est pas trop moche au moins? »

« En tout cas elle n’est pas monstrueuse »

Alors qu’ils ne l’ont pas encore tous rencontré, ils commencent déjà a parler d’elle, a la juger, comme si c’était un objet, de la simple marchandise.

Mais ce genre de remarques désobligeantes vont continuer de surgir peu à peu, et cela même devant Sophie. Ils vont même en venir à parler d’elle comme si elle n’était pas là.

Sophie est hors champs, mais nous savons qu’elle se trouve dans la pièce d’a coté.

—> 16’34

Les thermes employés pour parler d’elle sont aussi peu valorisants:

-Bonne

-Bonniche

-Bonne à tout faire

-Gouvernante, etc…

Ils en font une sorte de débats pour savoir comment ils devraient l’appeler, comme on choisirais le nom d’un animal que l’on vient d’acheter.

Relation toxique ou révélatrice?

Sophie ne laisse rien paraître, malgré son alphabétisme pesant qui va lui poser plusieurs complications, ainsi que les remarques des bourgeois. Au début elle se « tiens », mais nous pouvons voir qu’au plus le film avance, au plus Sophie se lâche, dans diverses situations, et cela (à cause ou grâce) à Jeanne. En effet, Jeanne va influencer Sophie avec ses actes et ses paroles à l’égard des Lelièvres notamment. Seulement, nous ne savons pas si cette folie à toujours été présente en Sophie, et ne demandais qu’à être réveillé, ou si elle s’est créé petit à petit en voyant le comportement de la Postière.

La relations qu’elles entretiennent n’est pas très « saine », nous ne savons pas réellement ceux à quoi elles pensent, ou ce qu’elles ressentent, elles ont l’aire « antipathiques ».

—> 54’00 : Sophie, sans plus de peur ou de gene lance cette affirmation:

« il parait que tu as tué ta fille. »

Jeanne ne paraît pas déstabilisé, et raconte l’histoire avec peu d’intérêt, comme si c’était une broutille qui ne la touchait plus. « On a rien pu prouver »

Suite à cela, elle montre à Sophie que elle aussi sait qu’elle à tué son père.

« Et tous, tu l’as pas tué ton père ? » Tout en souriant

« On a rien pu prouver ».

Cette scène est d’autant plus déstabilisante par la désinvolture des personnages face à un sujet si sérieux et morbide.

Elle finissent toutes deux par éclater de rire ensemble dans un lit.

Nous devinons d’ailleurs que leur relations ne s’arrête certainement pas à une amitié, mais plusieurs fois, implicitement, nous pouvons voir un rapprochement charnelle entre les deux femmes, (chatouilles dans le lit) ou à  —> 1’08’57 lorsqu’elles regardent vraisemblablement une chaine pour enfant (preuve de l'immaturité dont elles sont toujours victimes) elles s’enlacent.

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