Analyse du 1er chapitre de Candide de Voltaire

CANDIDE

Texte 1 , 1er Chapitre

5 premier paragraphes

du début à « tout est au mieux »

Le passage que nous étudions constitue la 1ere partie de l'incipit qui doit nous présenter les personnages principaux, nous exposer la philosophie de l'optimisme, nous renseigner sur le temps, le lieu, le genre et le registre dominant du texte

I) L'univers de Thunder Ten Tronck

1) le cadre spatio-temporel

On commence à poser le décors dans une Vestphalie imaginaire dans une région mystérieuse d'Allemagne. Aucune indication temporelle précise et le compte commance pas la formule rituelle « il y avait » qui ressemble fort à celle des contes de fées « il était une fois ». Le fait que Voltaire ne précise pas le lieu du château répond aussi au code traditionnelle du conte. Le nom du château constitue une imitation de l'Allemagne , un jeu sur les sonorités qui s’apparente à une sorte de germanophobie. Très vite donnc on comprend que le conte est empreint d'une sorte d'ironie et qu'il va falloir en permanence interpréter ce qui est dit et adopter un double voir un triple niveau de lecture. Ce passage peut être lu d'un point de vu narratif, philosophique ( critique de l'optimisme ) , théologique ( parodie du livre de la Genèse ), peut être même psychanalytique ( critique de l'enfance éternelle ), sociologique ( critique des relations entre les classes sociales ). le cadre spatio-temporel contribue à universalité du propos, universel , c'est le sens du mot catholique. Nous assistons donc aussi au confit entre 2 systèmes de pensée universelle.

2) Le règne des apparences

Le cadre de vie se présente comme un monde clos, protégé, idéale, une sorte de paradis. Le jardin est figurer par le parc du château et Candide est une sorte d'Adam répondant à Cunégonde qui est une sorte d'Eve. Voltaire pousse plus loin la comparaison en insistant non seulement sur les bien-fait prodigués par le jardin mais aussi sur l'interdit érotique qui règne à l'intérieur de la maison. On assiste à une parodie d'un texte sacré qui devient jeu où le père de Cunégonde prend la place de Dieu le père dans la Genèse.

Alors que nous sommes au début du conte, c'est un univers à bout de souffle qui nous brosse dans ses illusions de grandeur, une aristocratie en pleine décadence et qui vit sur le soulèvement de sa splendeur passée. Voltaire à plusieurs reprise souligne l'absurdité du comportement de ces gens là et l'obséquiosité.

L9 : « Les parents de candide ne peuvent pas se marier parce que le père n'as pas prouvé ses origines suffisamment noble »

« Le baron est admiré parce que son château a une porte et des fenêtres »

« La baronne est admirée par sa corpulence »

De même, la philosophie de Pangloss apparaît comme une philosophie de l'abondance (L26) alors qu'elle recèle de l'absurdité, c'est une philosophie

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