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Analyse de Fahrenheit 451 (roman) de Ray Bradbury

Mémoires Gratuits : Analyse de Fahrenheit 451 (roman) de Ray Bradbury. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Février 2014  •  852 Mots (4 Pages)  •  2 455 Vues

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451 degré fahrenheit est la température à laquelle le papier se consume et s’enflamme. Fahrenheit 451 est un roman d’anticipation écrit par Ray Bradbury. Écrit dans les années de la guerre froide, ce roman est une critique des enjeux de la société américaine de l’époque. Le poète Heinrich Heine a dit un jour : « Là où l’on brûle les livres, on finit aussi par brûler les hommes». Selon moi, une société sans livres ne peut pas exister. Les livres font et feront toujours partis des êtres humains. Néanmoins, peut-on vraiment abolir la littérature de la société ?

Tout d’abord, le pouvoir des mots et de la littérature est puissant et libérateur. C’est pourquoi, on a beau interdire de lire, il y aura toujours quelques-uns qui se révolteront. Dans la société imaginée par Bradbury, les livres sont considérés comme de «l’eau de vaisselle». La peur causée par l’inégalité des hommes rend cette société de plus en plus prévoyante. Par conséquent, quel est le moyen le plus apte pour rendre l’homme égal? C’est d’avoir la même idéologie ; les mêmes connaissances intellectuelles. Donc, la lecture des livres devient illégale ; celle-ci laisse la place au divertissement et à la consommation de masse. Les gens ne prennent plus la peine de réfléchir vraiment. Ils agissent plus comme des robots faisant ce qu’on leur dit de faire. Dans le roman, Clarisse nous dit que les gens ne parlent plus de rien, car ils disent tous la même chose et ont toujours la même opinion. Par conséquent, les livres sont brulés afin de restreindre la pensée des gens. Un tel moyen est très efficace pour contrôler la pensée de l’être humain. De ce fait, brûler les livres supprime le pouvoir de la littérature. Dans le roman, lors du passage où Montag finit de lire l’extrait d’un livre poétique pour les amies de Mildred, madame Phelps était tellement bouleversée qu’elle en pleurait. Alors, cela démontre l’effet du pouvoir de la littérature sur l’amie de Mildred. Par ailleurs, l’extrait suivant permet de justifier pourquoi les livres sont brûlés dans cette société : «…poésie égale larmes, poésie égale suicide, pleurs et gémissements, sentiments pénibles, poésie égale souffrance ; toute cette sensibilité écœurante !». Ainsi, le fait de brûler les livres a pour objectif de rendre cette société heureuse. Mais questionnons nous réellement sur le sujet, les gens sont-ils réellement heureux ? Leur définition du bonheur n’est-elle pas erronée ?

Ensuite, ce roman d’anticipation reflète tout de même la société dans laquelle nous vivons. En effet, la présence de la technologie est très forte dans la société actuelle. D’autre part, Fahrenheit 451 ne nous explique pas vraiment pourquoi les livres sont interdits. Il suggère plutôt des facteurs qui provoquent un manque d’intérêts générals pour la lecture, ce qui rend davantage les gens hostiles à l’égard des livres. Ces facteurs peuvent être le divertissement, tels que la télévision et la radio et l’envie, c’est-à-dire les gens n’aiment pas se sentir inférieur à ceux qui ont plus de connaissances générales qu’eux. De plus, la consommation de masse de notre société est similaire à celui du roman. D’ailleurs, Mildred, la femme de Montag adopte très bien cette mesure. Ayant déjà trois installations murales, celle-ci veut se faire installer une quatrième.

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