Analyse chapitre 32 Gargantua

Résume chapitre 32

De Gargantua

Contexte :

Ce chapitre prend place dans la deuxième partie de Gargantua, les guerres picrocholines. Suite aux premiers combats entre les bergers et les fouaciers, Grandgousier, père de Gargantua lui envoie une lettre pour qu’il revienne défendre ses terres et envoie un émissaire, Gallet, auprès de Picrochole pour tenter d’arrêter la guerre. Celui-ci fait une harangue où il montre la fraternité ancestrale entre les bergers et les fouaciers et le non-sens d’attaquer un territoire allié.

Résumé du chapitre :

C’est à ce moment que commence notre chapitre. On apprend que malgré ce discours, rien n’y fait, et Picrochole renvoie Gallet chez lui. Grandgousier cherche alors un moyen de se réconcilier avec Picrochole. Il apprend alors qu’environ cinq douzaines de fouaces avait été prise de forces même si payées aux fouaciers. Grandgousier décide alors d’envoyer 5 charrettes de fouace à Picrochole et de donner en dédommagement à Marquet qui s’était pris un coup sur la tête sept cent mille et trois Philippus ainsi que la métairie de la Pommardiere à perpétuité. Picrochole dans un premier temps refuse, mais décide de récupérer les fouaces pour nourrir ses soldats. Il renvoya ensuite les émissaires chez Grandgousier, lesquelles lui annoncèrent qu’il n’y aurait pas de paix.

Et après ?

Dans le chapitre suivant, les capitaines de Picrochole l’incitent à attaquer, lui clamant même qu’ils sont en mesure de conquérir le monde. Gargantua rentre chez lui accompagné de son ami Gymnaste, celui-là même qui tue le capitaine Tripet, servant de Picrochole quelques chapitres plus tard. La guerre commence.

Phrase du chapitre :

J’ai choisi la phrase “Il n'y a, dit Gallet, ordre : cet homme est du tout hors du sens et délaissé de Dieu.”

Je l’ai choisie car j'ai trouvé que dans ce chapitre c’est la phrase qui résume le mieux la situation entre Picrochole et Grandgousier.

Gallet affirme que Picrochole est hors de tout sens. Il est évident qu’attaquer un territoire allié sans réel fondement est complètement absurde. Cela nous rappelle que pour Rabelais, la seule guerre qui est justifiée est la guerre défensive. L’auteur nous montre ce qu’il pense des guerres offensives, des guerres avec des cause absurdes (en l’occurrence des fouaces), menée par des fous qui peuvent attaquer jusqu’à leurs alliés dans leur soif inaltérable de conquêtes.

Analysons ensuite cette partie de la phrase, “délaissé de Dieu.”

Nous savons que Rabelais est humaniste et chrétien. On peut supposer que pour lui, Dieu est pacifiste, comme nous le lisons dans 1 Corinthiens 14:33, “Car Dieu n'est pas un Dieu de désordre,

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