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Une vie / Guy de Maupassant

Commentaire de texte : Une vie / Guy de Maupassant. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  18 Février 2022  •  Commentaire de texte  •  1 673 Mots (7 Pages)  •  816 Vues

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Verger Ewan 2nde 5                03/02/2022

Commentaire de texte :

Une vie est un roman réaliste écrit par Guy de Maupassant en 1883. L’ouvrage nous raconte la vie de Jeanne, jeune aristocrate sous la Restauration, de sa sortie du couvent à dix-sept ans à sa vieillesse. Le lecteur assiste à son mariage, la naissance de son fils, les infidélités de son mari, sa ruine financières… Il s’agit d’une chronique faite de joies et de peines, mais qui nous présente aussi l’entourage de Jeanne, ses parents, sa sœur de lait devenue servante, les abbés qui se succèdent au village voisin du château, l’ensemble formant un microcosme représentatif de la société de la première moitié du XIXème siècle.

Le texte étudié se situe au début du roman : Jeanne, l’héroïne, discute avec son futur mari, Julien, jeune noble désargenté, lors d’une promenade en bateau. Ils se sont déjà rencontré s, mais nous assistons à leur première conversation. Nous nous demanderons comment Maupassant nous présente cette « première » rencontre amoureuse et ce qu’elle nous annonce sur leurs futures relations.

Dans une première partie, nous verrons comment Maupassant met en place un tête-à-tête romantique. Puis, dans une deuxième partie, nous étudieront les indices qui montrent que les deux amants ne sont pas si bien assortis et que la suite de leur histoire va s’avérer triste et conflictuelle.

Comme dit dans le titre, premièrement nous verrons la ou les façons que Maupassant utilise afin de créer un tête-à-tête romantique.

La discussion entre les deux amants se déroule sur « la barque » (ligne 1). A cette époque, la barque est considérée comme un endroit de rencontre, elle est très appréciée et c’est un endroit ou deux personnes se rencontrent afin d’avoir un peu d’intimité. Ici, les deux amants se rencontrent sur une barque, ce qui créer un côté romantique.

Par la suite, Guy de Maupassant, va utiliser un champ lexical, qui est celui de la douceur, de la languide : « Elle s’en allait mollement, vent arrière, sans secousse aucune, sans avoir l’air d’avancer… par souffle lents et tièdes » (ligne 1-2). Nous constatons que l’auteur créer un certain climat avec des éléments météorologiques, comme par exemple, le vent, qui est explicitement utilisé ici.

Également, nous remarquons que le vicomte essaie de s’imposer vis-à-vis de Jeanne. En effet à la ligne 7-8, le vicomte dit : « Oui, mais c’est triste de voyager seul, il faut être au moins deux pour se communiquer ses impressions », « on peut aussi rêver à deux » (ligne 11). Ici, nous pouvons dire que Jeanne est courtisée par le vicomte, dans un premier temps il s’impose puis il essaye de la courtisé.

Ensuite, nous constatons qu’il y a un jeu de regard entre les deux amants (Jeanne et le vicomte Julien de Lamarre), « il la regarda longuement » et elle baissa les yeux » (ligne 11-12). Nous pouvons penser que Jeanne est gênée, donc elle baisse les yeux, afin d’éviter le regard courtisant du vicomte.

Par la suite, l’auteur nous décrit le reflet de la mer comme une « route éblouissante ». Cela peut nous faire penser que cela offre un avenir radieux, avec pleins de bonheur, c’est un chemin qu’il faut suivre. La météo leur indique ce qu’il faut faire, c’est-à-dire être ensemble. Les reflets sur l’eau on la couleur de l’or donc nous pouvons faire référence au magicien d’oz.

Dans le texte, nous pouvons constater qu’il y a une rencontre d’éléments, c’est-à-dire l’eau et le soleil, qui sont personnifiée par Jeanne et Julien. Cela peut nous faire penser que les deux amants se rapproche comme l’astre et la mer, afin de s’embrasser, et de se faire des câlins, ou même plus encore.

Aussi, le mot « saigner » à deux significations. Ici, il signifie que le sang qui est de couleur rouge, et le rouge est la couleur de l’amour, ce qui prouve que cela peut créer un tête-à-tête romantique.

Pour finir, nous constatons qu’il y a un « soupir d’apaisement » sur le monde (ligne 32). Nous pensons donc, que les deux amants sont ensemble comme l’astre et la mer, que leur histoire est bien partie, et que surtout, que l’univers est heureux que cela arrive.

Nous concluons que l’auteur met en place un tête-à-tête romantique grâce au paysage, grâce à la promenade en barque qui est très prisé à cette époque comme nous l’avons dit précédemment, mais certains éléments nous démontrent que la suite de leur histoire ne s’annonce pas bien.

Après avoir démontrer que l’auteur créer un tête-à-tête romantique, nous allons donc voir tous les éléments que les deux amants ne sont pas si bien assortis et que la suite de leur histoire entre eux ne s’annonce pas bien.

Tout d’abord, nous voyons à la ligne 9-10 que Jeanne « aime à me promener seule cependant… ». Ici elle nous dit qu’elle veut et qu’elle aimerait voyager seul, c’est-à-dire qu’elle n’envisage surement pas de continuer une histoire avec le vicomte.

Ensuite, ici nous remarquons qu’il commence leur discussion, et que Jeanne commence à parler d’une destination : « Je voudrais aller en Italie… et en Grèce… ah oui, en Grèce… et en corse ! » (Ligne 13-14). Nous constatons que Jeanne souhaite aller dans des pays qui sont anciens (Grèce), ou des pays ou il y a de petits villages (corse), ou même elle souhaite aller dans des pays qu’elle a étudié quand elle était petite, pour elle ça serai plutôt un voyage d’agreement. Julien lui souhaite aller dans d’autres pays : « Il préférait la Suisse à cause des chalets et des lacs » (ligne 15) ou encore « moi l’Angleterre m’attire beaucoup c’est une région fort instructive. » (ligne 20). On constate que le vicomte souhaite aller dans les pays qui sont développés, qui attires beaucoup de monde, et même le pays ou la révolution industrielle a commencé, c’est-à-dire l’Angleterre. Julien avait envoyé son fils en Angleterre, pour lui c’était une idée d’agreement, et aussi afin que son fils ait une éducation semblable à la sienne. Aussi on remarque que le vicomte souhaite aller dans des pays ou il y a des lacs, des chalets… en opposition à Jeanne qui elle souhaite voyager pour s’instruire. On peut dire alors que les deux amants sont en contradictions totales sur des destinations de voyage.

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