Maupassant, Une Vie Guy
Commentaire de texte : Maupassant, Une Vie Guy. Recherche parmi 297 000+ dissertationsPar theo14310 • 29 Novembre 2012 • Commentaire de texte • 884 Mots (4 Pages) • 2 398 Vues
BREVET BLANC N° 2. Avril 2009. CORRIGE
Texte : Extrait de : Une Vie Guy de MAUPASSANT 1883
Questions
Remarques préliminaires : 1. le chapeau ne fait pas partie du texte et ne doit pas compter comme un
paragraphe (question 1).
2. A la ligne 11, lire : « Je ne suis rien, je ne sais rien par ta faute… »
3. Le collège à cette époque est un établissement d’enseignement qui
correspond plutôt au lycée, réservé aux garçons et où les élèves sont en général internes et ne rentrent
dans leurs familles que pour les vacances.
4. Un « gentilhomme campagnard » n’est pas un paysan ; il administre les
terres et ne travaille pas de ses mains. La famille de Paul appartient à une noblesse aisée, voire riche.
Le fils
1. a) Les verbes des deux premiers paragraphes sont à l’indicatif imparfait et à l’indicatif passé
simple.
b) L’imparfait est utilisé pour les faits de second plan (se tenait) ou la description (restait). Le
passé simple sert à marquer un fait de premier plan, ponctuel (parla).
2. a) Entre les deux première phrases, on reconnaît un rapport d’opposition.
b) Le connecteur logique « mais » marque ce rapport.
c) L’auteur veut montrer qu’il existe un décalage entre l’âge et l’apparence physique de Paul, qui
sont ceux d’un adolescent, et son comportement, son état d’esprit qui font plutôt penser à un
enfant.
3. L’expression « étouffé entre deux jupes » signifie « surprotégé, gêné dans son développement
normal par ces deux femmes », (la mère et la tante). [Nous reconnaissons ici une métonymie,
figure de style qui désigne une réalité par une autre réalité en rapport avec la première. Ici, la
jupe représente celle qui la porte ; la femme.]
4. Le fils est désigné par les expressions « enfant d’esprit ignorant », « son fils », « le grand
enfant », « ton enfant » et aussi par le petit nom « Poulet ». Ces expressions mettent en
évidence le lien physiologique, viscéral qui existe entre la mère et l’enfant, et insistent sur
l’infantilisation de Paul, qui est un adolescent et qu’on considère encore comme un enfant
dépendant de sa mère à qui on donne un nom un peu ridicule pour son âge.
Le baron
5. Le baron veut envoyer son petit-fils au collège pour qu’il reçoive un enseignement, pour qu’il
obtienne un certain statut social et pour qu’il ait une vie plus agréable. En effet, lorsqu’il
évoque les reproches que Paul fera peut-être à sa mère plus tard, il lui fait dire : « je ne sais rien
par ta faute », « je me sens incapable…de devenir quelqu’un » et parle d’ « une vie triste à
mourir. »
6. Pour convaincre sa fille, le baron se projette dans l’avenir et formule les reproches d’un Paul
imaginaire, âgé
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