Les Fenetres De Baudelaire
Recherche de Documents : Les Fenetres De Baudelaire. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar baba • 16 Avril 2013 • 964 Mots (4 Pages) • 1 737 Vues
Introduction
Charles Baudelaire est un poète du milieu du XIXe siècle, la période suivant le romantisme. Il a écrit Petits Poèmes en prose, ou aussi Le Spleen de Paris, en 1869. A l’intérieur de ce recueil, nous pouvons retrouver le poème intitulé « Les Fenêtres » qui présente un objet banal apprécié des peintres (Rembrandt). Baudelaire étant critique d’art, il fait de son poème un tableau où il montre que c’est intéressant de regarder à travers une fenêtre ouverte, contrairement à une fenêtre fermée.
Comment l’auteur rend-t-il un objet du quotidien un élément symbolique ?
Dans un premier temps, nous verrons que la fenêtre, pourtant banal, est l’élément principal du poème, puis l’apport de l’expérience symboliste du poète.
I. La fenêtre, sujet principal du poème
a. Présentation générale de la fenêtre
Baudelaire introduit son poème en présentant au début la personne qui observe le sujet traité. Cet observateur est le lecteur, il est définit par la forme impersonnelle « celui qui ». Par la suite, il nous présente le sujet qui est la « fenêtre », en effet le terme est employé trois fois tout le long du poème. On y trouve le champ lexical de la vision avec « ténébreux », « éblouissant » qui est en rapport avec la fenêtre du fait qu’on y voit l’extérieur. On peut également voir un contraste entre la lumière et l’ombre, « noir ou lumineux », cet oxymore a un rapport avec l’alternance entre le jour lumineux et la nuit sombre. La fenêtre est désignée péjorativement comme étant un « trou » alors que c’est une ouverture dans un mur permettant de voir et de ressentir ce qu’il se passe à l’extérieur. De ce fait, Baudelaire qualifie la fenêtre tel un objet « mystérieux ».
b. Description de ce qui est vu à travers la fenêtre
Après avoir présenté la fenêtre, le poète, qui utilisait la troisième personne du singulier, utilise la première personne du singulier « je ». Ce changement montre que le poète est désormais en train de décrire ce qui se passe devant ses yeux. Dans sa description, il fait un gros plan sur « une femme mûre, ridée », il nous décrit son attitude qui est d’être « penchée » puis il voit « son visage » et « son vêtement ». Par ce zoom progressif, le poète nous a « refait l’histoire de cette femme » : il a le sentiment de tout contrôler depuis sa fenêtre et le fait que la personne observée n’est pas présente, lui permet d’inventer « sa légende ». Le décor de tout ce qu’il aperçoit se compose « des vagues de toits », cette métaphore liant les toits à la mer montre que le fond est monotone donc secondaire et qu’il n’a pas d’importance à ses yeux. A la fin de chaque observation, le poète s’en va et se « couche » pour être prêt le lendemain.
c. Sentiment final du poète vis-à-vis de ce qu’il a vu
Pour terminer son poème, Baudelaire se pose des questions en inventant un dialogue avec le lecteur ou les lecteurs, « Peut-être me direz-vous ». Dans ce dialogue, les lecteurs demandent, par le biais d’une phrase interrogative, au poète « Es-tu sûr que
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