DDFC, Olympe de Gouges

« Femme, réveille-toi » à « vous n’avez qu’à le vouloir » Postambule

a/ Ce passage me semble important car il interpelle directement les femmes. En effet jusqu’à là Olympe de Gouges mentionnait les femmes sans pour autant s’adresser à elles directement. De plus, elle exprime clairement le rôle important qu’ont joué les femmes lors de la Révolution, et du sort ingrat qui leurs est destiné. Elle demande ainsi aux femmes de se mobiliser et de se révolter. Ce qui est innovateur à cette époque. Elle profite ici du courant révolutionnaire installé en France pour essayer de mettre en marche ses idées, que l’on pourrait qualifier maintenant de féministes.

b/ Lors de cette extrait Olympe de Gouges utilise beaucoup d’interpellations comme « Femme » l91, elle use aussi de questions rhétoriques comme « quand cesserez-vous d’être aveugles ? ». Ceci permet de donner au texte une dimension argumentative bien soulignée. Je trouve intéressant de voir comment l’auteure mentionne les hommes avec dédain, et pointe leur défaut en mentionnant par exemple « leur faiblesse ». Ici ce texte est donc une véritable demande de ralliement de toutes les femmes quelles qu’elles soient. La dernière phrase « Quelles que soient les barrières que l’on vous oppose, il est en votre pouvoir de les affranchir ; vous n’avez qu’à le vouloir. » montre la détermination et l’espoir de l’auteure à tout changer. Ce qui, même aujourd’hui, peut être considérée, notamment dans les progrès féministes.

c/ « Je fais devant vous le serment de poursuivre mon combat pour la liberté des femmes, la libération des femmes, leurs avancées et leur essor. J’ignore si mes poèmes sont poétiques, si mes écrits sont littéraires et mes romans de bons romans. Ce que je sais, c’est que je n’ai pas écrit seulement avec ma plume mais avec mon cœur, en le coulant dans chacun de mes mots. J’ignore si ces mots iront droit au cœur des autres. Mais il y a une chose, une seule, dont je suis sûre, c’est que les femmes muettes de mon pays savent que j’ai écrit pour elles. » . (Discours de Taslima Nasreen, auteure de Femmes, manifestez-vous ! devant le Parlement international des écrivains à Lisbonne, septembre 1994)

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