Postambule de la DDFC de Olympe de Gouges

“Postambule” Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne - Olympe de Gouges 1 “Postambule” Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne - Olympe de Gouges

Intro

Le texte que nous allons étudier est extrait du Postambule de la “Déclaration des

droits de la femme et de la citoyenne” paru en 1791 . Il a été écrit par Olympe de

Gouges, femme de lettres française, devenue femme politique. Il sert de conclusion

aux 17 articles de la “Déclaration”. Elle s’adresse aux 4ème des 4 destinataires

principaux de l’œuvre (la reine, les hommes, les membres de l’A-N) : les femmes.

Nous sommes amenés à nous poser la question suivante : “Comment O. de Gouges

tente-elle de convaincre les femmes de faire valoir leur droits ?”.

Analyse

1er mouvement : lignes 98 à 107 ⇒ L’appel en sursaut à la révolte

⇒ Le 1er VB est conjugué à l’impératif “ réveille-toi”. L’autrice se place ainsi comme

la voix de la raison, cherche à provoquer une réaction chez ses interlocutrices CAD

l’ensemble des femmes.

Le “tocsin de la raison” fait ref à la Révolution Fr, au fait que O. de G. s’appuie sur

les principes des Lumières comme la liberté et l’=, qui sont 2 enjeux de ce texte.

Au contraire, l’ancien régime est décrit avec des chps lexicaux de la bêtise et de

l’ignorance, comme une société pleine de “préjugés […]” (lg 101 à 102). Cela

s’oppose à la raison marqué par lg 103.

⇒ L’interrogation finale est marquée par un registre polémique, en effet O; de G.

sous-entend que les femmes sont en partie responsables dans leur sort et les invite

à + de clairvoyance (lg 106-107).

Les femmes sont “aveugles”, car elles laissent les hommes les asservirent (lg 105-

106) et n’agissent pas pour mettre fi à cette situation, leur passivité est ainsi

soulignée. (- txt féministe, pas de victimisation)

“Postambule” Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne - Olympe de Gouges 2

2nd mouvement : lignes107 à 118 ⇒ Le constat d’une inégalité marquée

⇒ Dans les 2 réponses à ces questions finales, O de G fait le constat de l’échec de

la Révol° concernant les droits des femmes (lg 108 à 109) et des “convictions des

injustices de l’homme” (lg 111). Donc cette injustice des hommes s’impose et il y a

une

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