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Le rôle de la conscience dans notre liberté

Cours : Le rôle de la conscience dans notre liberté. Recherche parmi 303 000+ dissertations

Par   •  29 Novembre 2025  •  Cours  •  765 Mots (4 Pages)  •  24 Vues

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« la conscience nous libère -t-elle » (1A)

Tout d’abord, nous pouvons dire qu’en un certain, la conscience est source de libération. Pour commencer, elle nous libère de l’ignorance en apportant des connaissances sur nous et notre environnement . En effet, une des dimensions de la conscience humaine et l’aperception, c’est-à-dire la conscience spontanée et immédiate de soi. Cette perception passe par les sens et nous donne des informations sur l’état dans laquelle nous sommes, l’endroit où nous nous situons etc… De fait, elle nous libère de notre ignorance quant à notre environnement. Mais notre conscience peut aussi être plus réfléchi, donc plus médiate, soit en demandant du temps. Elle nous permet alors d’accéder à des connaissances plus approfondies sur nous même, sur notre intériorité. En cela, elle nous fait comprendre qui nous sommes réellement et donc nous libère de toute forme d’illusion quant à notre véritable personnalité ou même quant à notre existence. C’est sur cette certitude que Descartes appuie sa pensée. Afin de ne pas laisser les croyances influencer son opinons il fonde sa réflexion sur un solipsisme, soit une doctrine selon laquelle tojt n’est qu’illusion exceptée sa propre pensée. En effet d’après lui nos sens peuvent nous tromper et notre réalité n’est peut être qu’un rêve. Mais il explique qu’en admettant cela nous ne sommes alors surs que d’une chose; c’est que nous pensons, que nous doutons et cela prouve que nous une conscience. De fait nous n’avons inévitablement conscience de notre existence. Ainsi, cela montre que la conscience est un roc qui nous permet de nous libérer de toute forme d’ignorance et d’illusion.

"doit-on se méfier de sa conscience?" (Intro)

Il semble la première vue qu’il faut se méfier de sa conscience. En effet, même si notre conscience nous est propre, elle reste tout de même parfois subjective, fondée par des sujets, un jugement dépendant et influencé par nos croyances, nos sentiments, nos désirs, idéaux… Elle peut ainsi nous induire en erreur et nous enfermer dans des illusions. Il est un peu impossible d’avoir une connaissance objective de soi-même, il manque le recul comme dirait Sartre « la mise à distance » nécessaire. Cette conscience n’est pas fiable puisqu’elle transforme, sélectionne, tri des informations selon nos intérêts et se souvient de la subjectivité présente. C’est ainsi que nous pouvons avoir l’impression d’avoir vu ou bien entendu quelque chose, qui ont réalité s’est avéré, être faux ou encore avoir des « trous de mémoire ». Pourtant, douter de sa propre conscience, relève déjà d’une forme de réflexion, et donc d’une conscience plus réfléchie sur nous-mêmes, puisque si l’on doute, on prend de fait conscience de douter. Et cela constitue exactement ce dont l’on ne pourra jamais douter et donc la conscience n’est pas qu’une illusion. De ce fait, peut-on continuer réellement à douter de notre conscience ou bien ce phénomène reflète déjà une connaissance réelle de nous-mêmes ? Nous verrons tout d’abord que la conscience peut s’avérer, faillible et subjective, puis nous verrons quelques toutefois apporter des réelles connaissances.

"Suis-je le mieux placé pour me connaître?" (Intro)

Dans le langage courant, la conscience et la connaissance sont des termes que l’on peut assimiler. La conscience nous permet d’avoir des connaissances immédiates et spontanées sur soi-même. Elle peut aussi être plus réfléchie: cela s’appelle la conscience médiate, qui permet d’avoir des connaissances plus approfondie sur soi-même. Cette conscience est donc primordiale, mais elle nous empêche aussi d’avoir une connaissance de soi-même objective, car nous sommes à la fois sujet et objet. Il nous manque le recul, l’extériorité nécessaire à l’objectivité. Cela se ressent par exemple lorsque l’on est de mauvaise foi. Donc se connaître, c’est comprendre quelque chose, savoir qu’une chose existe ou savoir quelle est sa nature. Cela grâce à la pensée et la mémoire de l’Homme. On cherche donc à comprendre si nous sommes nous-mêmes la personne la mieux placée pour se connaître, ou alors si nous avons besoin d’avis et de regard extérieur pour être plus objectif. Notre conscience est-elle suffisante ou nous permet-t-elle seulement d’être subjectif, d’avoir une connaissance à soi-même illusoire? Si la connaissance de soi dépend de notre mémoire, et que celle-ci n’est pas parfaite, comment peut-on encore parler d’une connaissance certaine élucide de soi-même ? Le regard des autres, nous permet-t-il de connaître un nouvel aspect de moi-même, et donc d’avoir des connaissances que nous n’aurions pas pu avoir seul ? Nous allons d’abord nous intéresser à la conscience et de comprendre les perceptions qu’elle nous donne sur nous-mêmes, puis, nous allons étudier le point de vue que les autres portes sur nous, et comment cela influencent nos connaissances.

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