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Peut-on s'abandonner au plaisir ?

Dissertation : Peut-on s'abandonner au plaisir ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Novembre 2023  •  Dissertation  •  425 Mots (2 Pages)  •  68 Vues

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"Peut-on s'abandonner au plaisir ?"

 

Il vous est demandé de rédiger une synthèse de votre réflexion sur ce sujet sous forme d'une annonce de plan développée. Une attention toute particulière doit être apportée aux transitions entre chaque partie: mettre en italique la limite et souligner le problème.

 

Cette synthèse comprendra maximum 300 mots (+/- 10% ). Veuillez indiquer le nombre de mots sur votre copie. Votre

 

humble correcteur préfère que votre travail soit tapé à l'ordinateur: un bonus exceptionnel de 0,5 points sera attribué pour la présentation de votre copie (marge de correction, texte justifié, cadre pour les observations).

Appuyez vous de ce texte (mais pas trop):

"Pour Kant, le bonheur réside dans la satisfaction de nos besoins et désirs personnels. Cette conception correspond tout à fait aux idéaux libéraux des Lumières: chaque individu a droit au bonheur. Le capitalisme qui se développe à la même époque va peu à peu conquérir les esprits pour aboutir à l'idéologie de la société de consommation. décrite par Baudrillard, qui fait du bonheur une quête individualiste. Un tel bonheur ne peut en aucun cas être moral puisqu'il est égoïste (Kant). Mais éliminer la dimension morale du bonheur, c'est produire une double exploitation celle de l'homme par l'homme (Marx) et celle de la Nature (Heidegger), Comment le bonheur, état individuel, pourrait malgré tout S'inscrire dans une dimension morale, et donc universelle ? Les sagesses antiques avaient conscience d'appartenir à une Nature qui les englobait. La perfection se trouvait en elle, et notamment dans sa finitude. Pour les Stoïciens, se raisonner pour viser le bien et pour rester indifférent face à tout ce qui nous échappe était synonyme d'ataraxie et donc de bonheur (Epictete). Ainsi celui-ci résidait dans un contrôle de nos désirs: les limiter était signe de vertu. Mais moraliser le bonheur aboutit toujours à faire l'éloge de l'ascétisme. Comment alors réintégrer le désir, par définition infini, comme condition du bonheur, sans retomber dans les excès d'un monde sans valeur et sans limite? Spinoza conçoit le désir comme une expression de la puissance de son être, et l'associe à la joie. Ainsi, toute occasion de joie est bonne, et à l'inverse, il faut fuir toute diminution de notre puissance, nous affectant de tristesse, par nature mauvaise. L'éthique remplace ainsi la morale: c'est le désir qui détermine la valeur des objets en lieu et place d'une instance transcendante. La vie en société n'est pas impactée: plus les institutions politiques seront proches d'une démocratie et moins les valeurs partagées et les lois promulguées pourront exercer un pouvoir, par nature méchant car castrateur."

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