Les fluctuations climatiques dans la traque aux sorcières

Exposé sorcière.

1)Expliquer les multiples causes des chasses aux sorcières à la fin du Moyen-Âge et au début de l’époque moderne.

2)Montrer que les fluctuations climatiques ont concouru aux chasses aux sorcières.

Intro :

A partir du XIVe siècle l’Europe connaît un refroidissement climatique appeler Petit Âge Glaciaire. En effet c’est une baisse de près de 1 a 2 degré avec des été plus cours et des hivers plus dur et longs. Cette période provoque ou favorise famine, épidémie, guerre. Par ailleurs on observe qu’a la même époque la chasse au sorcière connais une forte accélération. La notion de sorcière apparait en français au milieu du XIe siècle, dans le Roman d'Éneas (1060). Il s’agit de désigner des femmes qui manipulerai des herbes et que l’on soupçonnerai d’ensorceler. Dans l’antiquité au sein de nombreuses cultures anciennes, des pratiques magiques sont associées à la guérison ou à des rites religieux. La sorcellerie est souvent vue sous un angle positif, mais certains peuples (notamment les Romains et les Grecs) commencent à associer la magie noire à des forces malveillantes. Avant l’an 1000, sous les Carolingiens en France, on les qualifiai d’herbariae,  de sortiariae, de fascinatrices, d’enchanteresses. Dans les faits, dès  500, jusqu’à Charlemagne et divers conciles, il y aura amalgame entre magie, sorcellerie et paganisme qui sont déjà proscrit chassé par l’église car considéré comme païenne. Pour autant, avec la montée de l'Inquisition , les chasses aux hérétiques deviennent plus fréquentes. L’Église commence à intégrer la sorcellerie dans la liste des hérésies. Ainsi, comment les fluctuations climatiques ont-elles influencé la perception de la sorcellerie et poussé ces persécutions ? Nous verrons d’abord, les multiples causes des chasses aux sorcières à la fin du Moyen-Âge et au début de l’époque moderne. Puis nous Montrerons que les fluctuations climatiques ont concouru aux chasses aux sorcières.

Tout D’abord les multiples causes des chasses aux sorcières à la fin du Moyen-Âge. En effet cette accélération de la chasse au sorcière possède des causes pluriels

1)Premièrement l'évolution des croyances religieuses

Dès le XVe siècle, la perception de la sorcellerie évolue. En effet a partir du 14ème siècle Ce n’est plus une pratique individuelle de magie, mais une menace collective associée à un pacte avec le diable. La sorcellerie rentre dans le domaine de l’hérésie a savoir tous dogmes contraires aux opinions et pratiques catholiques au Moyen Âge ce terme est crée par l’église pour catégorisé des pratiques et les détruire . D'après l'article "Les sorcières en Occident" de Maxime Perbellini "la montée du fanatisme religieux a joué un rôle majeur dans la construction de l’image du diable et de la sorcière comme menace pour la société chrétienne". C'est donc à partir de la bulle papale demandé par Innocent VIII en 1484, qui renforce les persécutions en ordonnant aux tribunaux religieux d’éradiquer la sorcellerie au non de l’hérésie. Puis la rédaction du Malleus Maleficarum (littéralement marteaux des sorcières) en 1487 par des dominicains que l'Inquisition codifie la chasse aux sorcières. Ainsi cela donne un cadre légal et pieux de cette acte notamment l’inquisition étant une juridiction spécialisée (autrement dit un tribunal) créée au XIIe siècle par l'Église catholique contre des soulèvement hérétique (cathar) et relevant du droit canonique. La chasse au sorcière s’intensifie car mise au premier plan de la lutte contre l’hérésie et dans une société profondément religieuse cela désamorce toute contestation des persécution et le démocratise.

Puis, La crise de la fin du Moyen Âge (famines, guerres, épidémies). Environ 50 000 personnes furent exécutées en Europe. Les persécutions ont aussi servi à renforcer l’autorité des États émergents. **Comme le souligne l'article Énergie et Développement de Thibault Laconde, "les chasses aux sorcières étaient aussi un moyen de stabiliser les sociétés européennes en crise, en désignant un ennemi commun et en justifiant la répression".   Les guerres et conflits internes, comme la guerre de Cent Ans (1337-1453) ou les guerres d’Italie (1494-1559), affaiblissent les populations et entretiennent un climat de peur. Les révoltes paysannes, face à la montée des impôts et à la précarité économique, suscitent une recherche de boucs émissaires. La centralisation du pouvoir entraîne une remise en cause des structures locales, favorisant l’accusation de sorcellerie pour mieux contrôler les populations.

Pour finir, La peur et l’imaginaire collectif
Les figures emblématiques de la sorcellerie (sabbat, pacte avec Satan, transformation en animaux maléfiques) se sont formées dans un contexte où la peur du surnaturel se mêlait aux crises climatiques et sociales. D’après Martine Ostorero  "les représentations de la sorcellerie ont pris racine dans la peur irrationnelle des calamités naturelles, telles que les famines et les épidémies, qui étaient souvent perçues comme l’œuvre de sorcières". Ces croyances collectives étaient renforcées par des aveux obtenus sous la torture, un procédé devenu courant grâce à l'Inquisition, et les persécutions prenaient une ampleur démesurée. Par exemple dans son ouvrage Macbeth 1606 Shakespeare dépeint le portrait cliché de la sorcière terrifiante.

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