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Faire la guerre au XVIIème siècle

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Par   •  17 Avril 2019  •  Dissertation  •  2 617 Mots (11 Pages)  •  730 Vues

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Dissertation Moderne : Faire la guerre au XVIIème siècle

Introduction :

        Le sujet soumit à notre analyse se compose de 2points importants, le premier étant '' faire la guerre '' qui fait référence non pas à l'action de faire la guerre mais aux moyens de la faire, le second points est '' au XVIIème siècle '' il est le siècle de la science moderne, de la modernisation et du développement culturel mais surtout connu pour ces nombreuses guerres qui rythme ce siècle, il nous ai donc donné ici la borne chronologique qui se focalise de 1600 à 1699, mais que nous dépasseront sur quelques points de notre développement pour contextualisé ce sujet.

        Notre sujet porte alors sur le XVIIème siècle avec un espace géographique très vaste de pars  le fait que le sujet nous donne l'opportunité de voyager à travers le monde d'un point de vu militaire, mais nous nous focaliseront principalement sur l'Europe.  

        Nous allons donc nous intéresser à la question suivante : comment fait-on la guerre et comment la gagne-t-on au XVIIème siècle ? Dans un premier temps nous verrons qu'il y a au cours de ce siècle une réelle modernisation militaire et dans un second temps nous montrerons l'étatisation des  militaires.

I) LA MODERNISATION MILITAIRE

        Au XVII siècle, la guerre est à la fois affaire de société mais surtout une affaire d’État. Cette époque de guerres quasi incessantes, au cours desquelles s'illustrent de grands chefs militaires, tels Gustave Adolphe de Suède, Wallenstein, Condé, Turenne, Cromwell, Vauban, voit la naissance d’armes permanentes dans toute 1'Europe, la plus puissante étant celle du roi de France, dont elle sert à l'absolutisme conquérant. Cette époque vit également le point de l'aboutissement de la fortification bastionnée, cette dernière étant la réponse de 1'architecture militaire et 1'efficacité grandissante des armes a feu, introduites en Europe vers le milieu du XVe siècle. Malgré de nombreux essaie de trêves et de paix, de grandes tensions persistes et la guerre est en plein essor, le XVIIème siècle marqué par de nombreux points positifs n'en manque pas moins de rester un siècle de guerres meurtrières

1. Modernisation naval

        On a au XVII° siècle des innovations qui vont révolutionner le domaine maritime. La base du combat naval est l’artillerie.
        
Les Anglais furent les plus novateurs dans le domaine de l’artillerie navale, ces améliorations techniques renforcèrent encore l’intégration des canons avec les coques des navires, transformant ces derniers en de véritables navires de guerre. Les navires de guerre étaient devenus des plates-formes d’artillerie hautement mobiles, au contraire des plates-formes d’infanterie destinées au combat d’abordage. Depuis les origines, la guerre sur mer avait en effet eu tendance à n’être guère plus que l’occasion de transplanter des combats d’infanterie terrestres à la surface des eaux plutôt que de donner lieu à de véritables combats navals. Pour vous donner un autre exemple de l’importance des canons dans la marine, durant la grande bataille de Rocroi, en 1643, mettant aux prises l’armée du roi de France et celle des Hispano-Impériaux, l’ensemble de l’artillerie mise en ligne par les deux armées opposées totalisait 47 pièces, ce nombre est alors le nombre moyen de canons embarqués par un seul vaisseau de ligne. On a aussi des architectes navals qui travaillent pour avoir le profil de coque le mieux ajusté afin que le navire soit le plus stable et aussi le plus rapide. Si on se trompe dans ses calculs, le navire ne vaut pour ainsi dire rien. Le meilleur exemple à ce sujet est sans aucun doute le Vasa, un navire suédois qui devait être un navire montrant la puissance de la Suède à ses voisins mais des erreurs de calculs ont fait que le navire chavira et coula avant même d’être sorti du port de Stockholm.

        Des astronomes et des cartographes travaillent également pour aider les marins a naviguer au plus juste et à mieux se repérer en pleine mer et ainsi organiser les grandes traversées à travers les océans. Toutes ces informations font l’objet d’espionnage par les autres puissances. Par exemple, le fils de Colbert ministre sous Louis XIV sera envoyé en Angleterre où il pourra espionner les Anglais afin de ramener ensuite en France les dernières nouveautés. Les anglais chercheront eux aussi à copier les navires français qui à la fin du XVII° siècle étaient les meilleurs du monde afin de les construire à leur tour.

        Les arsenaux sont une autre nouveauté de cette époque. Ce sont de véritables complexes militaro-industriels où on y construit le nec plus ultra de la technologie de l’époque, les vaisseaux de ligne. Pour faire une comparaison avec aujourd’hui, c’est tout simplement l’équivalent de nos satellites. On y trouve tous les corps de métiers et les installations nécessaires à l’armement d’un navire : charpentiers, menuisiers, forgerons, cordiers, ingénieurs… On trouve aussi de grands magasins où l’on stock la poudre à canons et la mature, des corderies pour fabriquer tout le cordage nécessaire à un navire. On a aussi tout un stock de troncs d’arbre qui ont été sélectionné pour correspondre au mieux à la pièce du navire qui doit être confectionné. L’arsenal le plus célèbre est celui de Rochefort près de la Rochelle.

        De ce fait la marine se développe au XVII° par l’importance de plus en plus accru du commerce colonial et du besoin de le défendre. Les nations vont construire des flottes de combat pour protéger leurs navires marchands mais aussi pour piller ceux des nations rivales. La marine artisanale du XVI° siècle cède la place à une marine professionnelle au XVII°. Pour cela, on a un développement phénoménal des techniques de constructions et dans le même temps, de l’espionnage, il est plus simple d’aller voler les plans et les idées des autres que de tout faire soi-même. Il convient de souligner que l'expansion de la marine, entre 1661 et 1672, fut encore plus remarquable que celle de l'armée 47. Richelieu avait doté la marine, en 1642, d'une flotte de 60 vaisseaux à voile et de 25 galères. Cette flotte déclina sous Mazarin, même si cette diminution fut moins dramatique que l'on ne le crut durant un temps. Colbert transforma de très modestes armées navales en une puissante marine, qui, en 1670, surpassa à la fois la marine anglaise et la marine hollandaise en nombre de vaisseaux de guerre48. En 1672, il remua ciel et terre pour créer une marine française de 120 grands vaisseaux dont 33, de premier et de second rang, étaient les plus grands de leur époque. La construction de cette flotte fut finalement menée à bien, au moins en termes de quantité. La marine compta ensuite jusqu'à 137 vaisseaux de guerre durant la guerre de Neuf Ans avant de décroître Les navires vont être plus solides, plus grands et mieux armées, ce seront de véritables forteresses flottantes et des tacticiens comme le Hollandais Ruyter vont développer des tactiques qui vont totalement révolutionner le combat naval.

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