LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Question sur le discours de Victor HUGO à l'assemblée 1849

Fiche de lecture : Question sur le discours de Victor HUGO à l'assemblée 1849. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Décembre 2020  •  Fiche de lecture  •  1 748 Mots (7 Pages)  •  673 Vues

Page 1 sur 7

1- Quelles sont les grandes étapes de ce discours ?

Dans ce discours, tout d’abord Hugo, partisan de l’ordre et de la propriété, ne peut souscrire aux thèses socialistes et révolutionnaires, mais il leur reconnaît le souci sincère de la détresse sociale, dont il fait le cœur de son discours, il débute alors par une évocation pathétique de la misère qui pour lui est une enquête objective puisque oui cette misère existe bien, il pose alors le sujet dont il va parler. Il compare même la misère comme une maladie. La première grande partie de ce discours commence de la ligne 1 à 7 dont nous pouvons donnez le titre suivant : évocation pathétique de la misère.

Ensuite Le député commence en posant son sujet dans une question :« La misère, Messieurs, j’aborde ici le vif de la question, voulez-vous savoir où elle en est la misère » puis pose deux questions rhétoriques qui est le commencement de son discours. C’est questions rhétoriques servent à capter l’attention de son auditoire dans le seul but de faire son discours en étant persuasif. Cette deuxième grande partie de ce discours commence de la ligne 8 à 10 dont nous pouvons donnez le titre suivant : capter l’attention.

Puis Victor Hugo fait une mini introduction pour introduire ces exemples de la ligne 12 à 16 et ensuite cite plusieurs exemples dans le seul but d’appuyer sa thèse et de prouver que Paris fait face à une misère assez encrer. Il prouve alors à son auditoire par des faits concret de la population pour montrer à son auditoire que ce qu’il dit est vraie et vérifier.

« Il y a dans Paris, dans ces faubourgs que le vent de l’émeute a soulevés, il y a telle maison où des familles entières, hommes, femmes, enfants, vivent pêle-mêle n’ayant pour lit, – c’est à Paris, Messieurs – n’ayant pour lit, pour couverture, j’ai presque dit pour vêtements, que des chiffons en fermentation, infects, ramassés au coin des bornes.

Ces jours-ci, un malheureux homme, un homme de lettres, car la misère n’épargne pas plus les professions libérales que les professions manuelles, un homme de lettres est mort de faim, à la lettre, et il a été constaté, après sa mort, qu’il n’avait pas mangé depuis six jours.

Voulez-vous quelque chose de plus douloureux encore ? (Une voix : – Non. Plusieurs voix : – Parlez !) Au moment où le choléra sévissait le plus violemment à Paris, on a trouvé une mère et ses quatre enfants qui cherchaient leur nourriture dans les débris immondes des charniers pestiférés de Montfaucon ! » Montfaucon était alors un quartier misérable de Paris à l’emplacement actuel des Buttes-Chaumont, qui servait de décharge à ciel ouvert.

Il cite alors 3 faits pour montrer des exemples concrets, c’est de la ligne 17 à la ligne 28 que la troisième grande partie se trouve nous pouvons en donnez le titre de : narration de faits

Ensuite il Victor Hugo met fin à son énumération d’exemple pour appuyer sa thèse et fait une conclusion sur l’importance de ces exemples et que ce qui se passe ne devrait alors pas se passer et essaye alors de faire prendre conscience à l’assemblée de cette misère qui perdure. De la ligne 29 à la ligne 44 se passe la quatrième grande partie dont nous pouvons donnez comme titre : prise de conscience

Enfin, le futur auteur des Misérables se montre accusateur envers l’assemblée qui est son auditoire, envers ceux qui espèrent maintenir la paix sociale uniquement par les armes. De la ligne 44 à la ligne à la ligne 55 qui est la cinquième et dernière grande partie qu’on peut donnez comme titre : accusation poignante.

2- Comment Hugo prend-il en compte son auditoire ?

Tout d’abord Victor Hugo prend en compte son auditoire en interagissant avec lui. Il fait vivre son discours avec l’assemblée. Il s’adresse directement à l’assemblée “Messieurs” et pose des questions rhétoriques tel que “Voulez-vous des faits ?” ou encore “En voulez-vous d’autres ?”... Montrant l’intérêt et l’envie de capter leur attention et d’interagir avec eux. Mais surtout dans le but qu’ils suivent tout le long son discours pour ne pas les perdent et qu’ils s’en désintéressent mais surtout de les persuader. En effet les traits d’oralité traduisent un désir de proximité avec l’auditoire pour mieux les persuader : « Remarquez-le bien, Messieurs », « Eh bien, messieurs » . Un paragraphe conclusif efficace résume les propos de Victor Hugo tout en cherchant à emporter la conviction de l’auditoire par l’interjection « Eh bien ! » L’auteur du discours est Victor Hugo mais celui qui a retranscrit le texte est le secrétaire des débats qui note les réactions de l’auditoire entre parenthèses et en italique. Ces réactions annotées théâtralisent le discours car les termes comme «(Mouvement)» ou « (Sensation)», «(Sensation prolongée)» fonctionnent comme des didascalies théâtrales et montrent la réception du discours. Le lecteur d’aujourd’hui peut ainsi constater que le discours semble avoir créé l’adhésion d’une partie de l’auditoire puisque sont mentionnées les marques d’approbation («oui oui ! à gauche», «Très bien ! très bien !»), le point d’exclamation accentuant l’effet de fusion avec l’auditoire. Le secrétaire des débats

...

Télécharger au format  txt (10.6 Kb)   pdf (47.9 Kb)   docx (11.5 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com