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Les structures sociales de l’Ancien Régime

Dissertation : Les structures sociales de l’Ancien Régime. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Novembre 2022  •  Dissertation  •  2 156 Mots (9 Pages)  •  217 Vues

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Les structures sociales de l’Ancien Régime 

Ordres ou états: Ancienne tripartition fonctionnelle de la société qui confère aux individus englobés dans chaque  ordre une place fixe en fonction de la dignité du service :  

• service de Dieu : Oratores clergé  

• service des armes : Bellatores noblesse

• travail de la terre : Laboratores tiers état

A chaque ordre sont reconnus des droits ou privilèges: prérogatives qui contribuent à définir le statut juridique des  différents corps de la société.

[pic 1]

Les conditions sociales de m'époque moderne sont-elles fixes ou évolutives ?  

Il existe donc une séparation des trois ordres c'est une rélalité sociale. Ce n'est pas pareil d'être un courtisan de  Versailles qu'un paysan du Gerse. Il existe donc :

• Les Nobles ; ils représentent 1% de la population  

• Le clergé ; ils représentent 1,5% de la population

• Le tiers-état ; ils représentent 98% de la population

I) Clergés et noblesses : la dignité de service 

 a- Le clergé régulier, séculier 

Le clergé regroupent les personnes qui appartiennent à l'Eglise, ils sont séparés des laics par l'ordination ( Acte par lequel est administré le sacrement de l'ordre, spécialement la prêtrise ). Les prêtres sert de lien etre les fidèles et Dieu  Le clergé est séparé en deux ordres :

Le clergé séculier : membres qui vivent avec les fidèles, dans le siècle (in seculae), au contact des gens. Il s'occupe des  fidèles. Le clerge séculier est hiérarchisé avec en haut le diocèse avec un Evèque et en bas le curé.  

Le clergé régulier : membres du clergé qui, agrégés à une communauté, sont soumis à la clôture et à une règle. Cette

ordre a une grande importance et est soumis à l'autorité du roi. On distingue le Haut Clergé ( les plus riches, hauts  dignitaires de l’Eglise ; prélats, comme les archevêques, évêques, abbés. Ces hauts dignitaires disposent d’une prélature (le  diocèse pour l’évêque) avec juridiction spirituelle et temporelle) et le Bas Clergé ( les plus pauvres, membres du clergé sans  distinction ou dignité particulière comme les curés de paroisse, ils rejoindront en 1799 le tiers-état) .  

Les règles qu'ils suivent peuvent différer selon leur ordre :  

Règle de saint Benoît : bénédictins (à partir du VIe siècle)

Règle de saint Bernard : Cisterciens (à partir du XIIe siècle)

Règle de saint Bruno : chartreux (à partir du XIe siècle)

Règle de saint Dominique : Dominicains (à partir du XIIe siècle)

Abbaye et couvent sont des lieux ouverts, les religieux vont dans le monde "temporel". Un monastère est un lieu  fermé, où les moines et moniales n'ont pas ou très peu de contacts avec le monde extérieur. Leur occupation principale est  la prière.

Abbaye : communauté sous les ordres d'un abbé ou d'une abbesse.  

Couvent : structure plus petite, dirigée par un Père ou une Mère supérieur(e).  

Murillo, Saint-François

d'Assise, 1645-1650

[pic 2]

Le clergé est aussi une administration qui juge et lève l’impôt. Le clergé a donc aussi un pouvoir administratif et judiciaire :  

Le pouvoir administratif leur donne le pouvoir de lever un impôt sur toute la paroisse appelé la dîme, cet impôt prélève 10% des récoltes sur toutes les productions.

Le clergé est donc riche car 10% des récoltes c'est énorme. Avec cela, il va pouvoir rénumérer les charges écclésiastiques c'est à dire le curé, les Evèques... on les appelle alors décimateur ( Personne ou institution qui perçoit la dîme d’une paroisse).  

Un bénéfice est une charge ecclésiastique à laquelle est rattaché un revenu (on parle de bénéfice curial pour le curé, de bénéfice canonial pour le chanoine, de bénéfice abbatial pour un abbé, bénéfice épiscopal pour un évêque…). Un collateur est celui qui nomme aux bénéfices.  

Le pouvoir judiciaire ; tout comme le roi, le clergé a aussi un tribunal écclésiastique. Ce tribunal sert à juger différentes questions sur la vie quotidienne de la vie religieuse. Exemple : un curé peut-il avoir une femme... C'est un tribunal ordinaire il n'y a pas de Saint-Office ( tribunal extraordinaire en France puisque le roi ne veut pas).

En France, c'est le roi qui désigne les membres du clergé et non le Pape et cela depuis 1516 avec la signature du Concordat de Bologne entre Léon X et François Ier. Le roi veut être maitre de son Royaume et par conséquent avoir des parts sur la Dîme. Cependant, le Roi de France reconnait le Pape alors qu'il existe des Royaumes, comme en Angleterre, qui eux, refusent de reconnaitre le Pape.  

[pic 3][pic 4]

 b) Les noblesses : être noble 

Numériquement, les nobles ne représentent rien mais ce sont eux qui donne une valeur à la société, ils sont très importants. Il y a une unicité de la noblesse ; peu importe d'où vous venez, vous aurez les mêmes droits, les mêmes privilèges. Est noble celui qui bénéficie des privilèges de la noblesse:

Privilèges d’honneur (armes, épée, blason..)

Privilèges judiciaires (jugement par ses pairs)

Privilèges fiscaux (exemption de la taille, franc-salé, droits de péage…)  

Sur le plan numérique nous avons peu d'information sur le nombre de nobles, il faudra attendre la création d'un impôt spécifique pour la noblesse pour savoir combien ils sont. En 1695, Louis XIV, va créer un impôt, la Capitation, pour les nobles et qui sera prélevé chaque année jusqu'en 1789. Deux historiens ont tenté de chiffrer les nobles mais ils n'ont pas obtenus les mêmes résultats :  

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