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La place des femmes

Fiche : La place des femmes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Mai 2020  •  Fiche  •  1 154 Mots (5 Pages)  •  437 Vues

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La place des femmes 1870-1914 [pic 1][pic 2][pic 3][pic 4]

Introduction :

Les femmes se mobilisent lors des combats politiques du XIXe siècle. Des figures de combattantes féminines apparaissent dans les clubs de femmes sous la Révolution française. Elles obtiennent de plus en plus de droit comme le droit de s’inscrire à l’École des beaux-arts. Elles réalisent de nombreuses actions pour changer la vision de la femme : grèves de femmes, associations féminines, organisations et manifestations féministes où elles expriment leurs refus et leurs revendications grâce au nouveau régime qui favorise la reprise de parole et la lutte des femmes. À la veille de la Première Guerre mondiale, les femmes ont obtenu de nouveaux droits sociaux, mais restent perçues comme inférieures et sont exclues de la vie politique.

On peut se demander : Comment la place des femmes évoluent dans la société entre 1870 et 1914 ?

Dans une première partie nous verrons que la société est dominée par les hommes puis nous observerons que les femmes ont un travail inégal et sont bien éduquées et nous remarquerons ensuite que le suffrage universel est toujours masculin.

I- Une société dominée par les hommes

  • Le Code civil de 1804 place les femmes sous l’autorité de leur père, puis de leur mari. Considérées par la loi comme mineures, elles ne disposent pas des mêmes droits que les hommes, malgré l’égalité proclamée dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen en 1789.
  • Les femmes sont considérées comme inférieures et sont associées à de nombreux stéréotypes : les hommes les pensent incapables de voter, car elles seraient fragiles, émotives, faibles et influençables. L’éducation construit une société où les hommes dominent et où le rôle des femmes dans la société se limite à celui d’épouse et de mère.
  • De nouveaux droits leur donnent toutefois davantage d’autonomie au début du XXe siècle.

II- Le travail inégal des femmes :

Les femmes participent activement aux travaux agricoles. Les nouvelles activités liées à la révolution industrielle font appel à la main-d’œuvre féminine, notamment dans le secteur textile.

L’essor des grands magasins et l’apparition de nouveaux métiers à la fin du XIXe siècle offrent aux femmes des emplois salariés. En 1906, elles représentent 38 % de la population active.

Les femmes infirmières ont des cours du soir donnés par des médecins et des internes. Ces cours ont un programme lourd et sont souvent mal adaptés, de plus, ils sont en nombre insuffisant.

Les femmes institutrices ont de maigres salaires. L’enjeu politique est de reculer l’emprise de l’ Eglise et d’accélérer la laïcisation de la société. L’institutrice permet d’apprendre les valeurs de la République aux enfants: un garçon doit être bon citoyen et une fille doit être une mère et éduquer le bon citoyen. Elles travaillent dans des conditions difficiles, dans les villages reculés, et dans la solitude face à une communauté méfiante. Beaucoup d’institutrices insistent sur la dureté des inspecteurs et des institutrices se plaignent du mépris des directrices. Au premier Congrès de l’enseignement en 1889, l’idée selon laquelle les femmes ne peuvent former que des femmes est réaffirmée.

L’embauche dans les grands magasins croît avec succès. La féminisation de ce secteur est croissante et la demande supérieure à l’offre. Les vendeuses doivent être célibataires, loger le plus souvent au-dessus du magasin, rentrer au plus tard à onze heures du soir, être disciplinées. Leur seul mot d’ordre est vendre, une nécessité pour leur patron et pour elles qui sont rémunérées de la prime de 0,5 % à 3 %. Leurs conditions de travail sont pénibles : lourdeur des horaires (10h par jour), pénibilité du travail (intempéries, fatigue de rester debout sans possibilité de s’asseoir avant la loi des sièges du 29 décembre 1900).

La féminisation des bureaux est importante avant la Première Guerre mondiale (en 1911, 22 % des employés de bureau sont des femmes) ; elle est permise par l’arrivée de la machine à écrire et par la désaffection masculine.

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