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La Place Des Femmes Dans La Politique Française

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Par   •  27 Février 2013  •  1 668 Mots (7 Pages)  •  1 949 Vues

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Dissertation juridique.

Sujet : Les femmes dans la vie politique française.

Dans un terme juridique, la politique se définie comme la science du gouvernement des états.

La vie politique française se déroule sous le régime de la 5ème république depuis le 4 octobre 1958. Depuis la France est une république constitutionnelle parlementaire à influence présidentielle. En d’autre terme cela signifie que le pouvoir exécutif est partagé entre le président et son premier ministre. On parle aussi de régime semi-présidentiel. Ce dernier est typiquement français car il est très rare dans le monde. Ce régime à la réputation d’être à la fois très stable et très souple. On constate que jusqu’à ce moment, les rôles politiques sont tenus par des hommes.

Les Françaises ont été et restent largement exclues de la représentation démocratique depuis la Révolution de 1789. Pour tenter d’y remédier, la France s’est dotée d’une législation paritarisme. La parité, qui désigne le principe selon lequel l’égale représentation des femmes avec les hommes doit garantir une égalité réelle dans la société, est donc une idéologie qui a fortement évolué, en étant influencée par les contextes économique, historique, culturel et social. Au début du XXe siècle, le mouvement en faveur du vote des femmes gagne en audience mais se heurte à l’élite politique masculine. Malgré la mobilisation des femmes pendant la Première Guerre Mondiale, la citoyenneté leur est refusé jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Qui connait le nom des premières femmes au gouvernement, ou de la première femme ministre ? Quant à Edith Cresson, première ministre qui souleva pendant une quinzaine de jours un enthousiasme fou, son passage à Matignon ne laisse pas de trace majeure dans l’histoire. Une exception : Simone Weil, ministre de la santé dont le nom est associé à une loi marquante pour les droits des femmes, qui fut la première présidente du parlement européen et bénéficia d’une popularité exceptionnelle. La féminisation des gouvernements est un phénomène extrêmement récent. C’est dans ce contexte qu’il faut prendre la mesure de l’évènement que représente la désignation de Ségolène Royal par son parti comme candidate à l’élection présidentielle de 2007. Soixante-dix ans plus tôt, trois femmes secrétaires d’état n’avaient encore ni droit civique ni droit civil. Le droit de vote et d’éligibilité leur est finalement accordé en avril 1944 par le Gouvernement Provisoire de la République Française après une lutte sans relâche au nom de l’égalité des sexes, la parité.

Une question peut être posée : Comment les femmes sont entrées au pouvoir et sont-elles considérées égalent aux hommes ?

Dans un premier temps, il faut voir comment s’est dérouler l’entrée des femmes dans la vie politique (I), puis dans une seconde partie il faut constater que malgré la montée des femmes dans la vie politique française, des inégalités avec les hommes subsistent (II).

I) Une entrée discrète des femmes dans la politique française.

L’entrée des femmes dans la vie politiques française fut discrète mais concrète. En effet, elle se coupe en deux grandes périodes. Tout d’abord de la révolution de 1789 jusqu’à l’avant 1946 (A) puis à partir du préambule de la constitution préconisant à la femme des droits égaux à ceux des hommes jusqu’à nos jours (B).

A) De la révolution jusqu’à 1946

1789-1795 : les femmes sont présentes dans les foules révolutionnaires, dans les assemblées à l’initiative de la protestation, puis les hommes en armes prennent le relais. Elles pratiquent la pétition, participent à des clubs (à Paris et en province), se disent « citoyennes » au sens où elles participent aux événements, par le geste et la parole.

Dans la manière de penser le citoyen en 1789, il n’y a pas de place pour les femmes « du moins dans l’état actuel » comme le dit l’abbé Sieyès pour qui « elles ne doivent point influer activement sur la chose publique ».

Mas on peut considérer que les femmes ne sont pas complètement exclues car elles participent indirectement au nouvel ordre politique, étant représentées par le chef de famille.

Pourtant, bien que les femmes ne soient pas incluses en 1789 dans le peuple citoyen, la proclamation de la liberté et de l’égalité a ouvert une brèche qu’utiliseront au 19e siècle celles et ceux qui œuvrent pour l’émancipation des femmes.

De plus, L’ordonnance du 21 avril 1944 accorde le droit de vote aux Françaises mais ce n’est pas le général De Gaulle qui a “donné” le droit de vote aux Françaises comme on l’entend souvent dire. Celui-ci a signé une ordonnance prise à la suite d’un débat à l’Assemblée consultative d’Alger entre janvier et mars 1944 et d’un vote à une large majorité sur l’amendement proposé par un délégué communiste de la Résistance intérieure, Fernand Grenier. Le texte dit tout simplement : « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ».

Pour finir, en France, des femmes accèdent aux assemblées élues mais demeurent discrètes en politique. 10 000 conseillères municipales sont élues en 1945, 33 femmes entrent en octobre 1945 à l’Assemblée nationale, soit 5,6% des députés.

B) De 1946 à nos

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