Corpus de textes sur la place de la femme dans la société: Mercier, Beauvoir, Sand

Dans ce corpus, il s'agit d'étudier trois textes. Le premier est un extrait de Tableau de Paris de Louis-Sébastien Mercier, œuvre publiée entre 1781 et 1788. Le deuxième est un extrait du tome IV d'Histoire de ma vie de George Sand, recueil épistolaire sous forme autobiographique publié en 1855. Enfin, le dernier est un extrait de la deuxième partie de l’œuvre de Simone De Beauvoir, Le Deuxième Sexe, publiée en 1949. Ces trois textes traitent de la condition féminine dans la société et de la position de la femme par rapport à l'homme. Nous allons voir quelle vision de la femme ressort de ces textes en commençant par étudier comment la femme est montrée soumise et inférieure à l'homme dans la société et ensuite comment elle effraie l'homme par ses capacités intellectuelles égales.

Tout d'abord, la femme a une place prédéfinie dans la société. Elle est montrée comme un objet à côté de l'homme comme le montre l'expression de Simone De Beauvoir « il est demandé à la femme pour accomplir sa féminité de faire objet et proie, c'est-à-dire de renoncer à ses revendications de sujet souverain. » l.5-6, elle sert donc le sexe fort, qui est l'homme. George Sand écrit alors qu'elle est « humiliée d'être femme » l.2. Elle explique alors que la femme est considérée comme inférieure moralement. L'expression « cette infériorité morale attribuée à la femme a révolté mon jeune orgueil. » l.4 le prouve. La femme est définie comme artificielle. Nous pouvons alors relever les expressions « j'étais bien une femme comme toutes les autres, souffreteuse, nerveuse, dominée par l'imagination, puérilement accessible aux attendrissements et aux inquiétudes de la maternité. » l.24-25, chez Sand, ainsi que « l'idée de la féminité est définie artificiellement par les coutumes et les modes. » l.16 chez De Beauvoir. Ensuite l'homme est montré supérieur à la femme par Simone De Beauvoir, « Par l'assimilation du phallus et de la transcendance, il se trouve que ses réussites sociales ou

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