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Position du Brésil dans l'agriculture

Étude de cas : Position du Brésil dans l'agriculture. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mars 2019  •  Étude de cas  •  1 750 Mots (7 Pages)  •  476 Vues

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Le Brésil, pays émergent, est situé en Amérique du sud et est bordé à l’Est par l’Océan Atlantique et à l’Ouest par d’autres pays comme la Bolivie, la Colombie ou même le Pérou. C’est un pays étendu comportant plusieurs climats. En effet, nous pouvons retrouver le climat équatorial de l’Amazonie ou il fait à la fois chaud et humide toute l’année. Nous pouvons aussi noter un climat de mousson qui est présent au nord du Brésil, un climat semi-aride au nord-est ainsi qu’un climat de savane, subtropical humide et tempéré d’altitude. Grâce à ces multiples climats, le Brésil a pu développer une agriculture diversifiée, exportée mondialement et lui permettant de garder une économie stable.

Nous allons étudier la position du Brésil dans l’agriculture en nous basant sur différents documents présents dans le manuel de géographie. Ces documents traitent des agriculteurs, de l’agroalimentaire, des inégalités et du développement durable. Dès lors, une question se pose, est-ce que le Brésil a une agriculture qui s’inspire du développement durable ? Pour cela nous allons premièrement nous pencher sur l’agriculture au Brésil, plus précisément sur la fonction de cette activité dans ce pays. Nous présenterons les différents types d’agricultures, leurs points positifs et négatifs. En second plan, nous allons nous interroger sur les solutions s’inspirants du développement durable qui pourraient s’appliquer au cas du Brésil en commençant par définir la notion de développement durable puis en développant les solutions par rapport à ses trois piliers.

Nous allons commencer par nous intéresser à l’agriculture actuelle au Brésil.

A ce jour, l’agriculture du Brésil est essentiellement basée sur le volume produit, ce qui mène à une agriculture d’exportation massive destinée à l’agroalimentaire ; d’après le document un, l’agrobusiness du Brésil représente environ un tiers du Produit Intérieur Brut. En effet, le Brésil est la seconde puissance mondiale d’exportation. Il est premier en production et exportation de café, de sucre et ne dépasse pas le cinquième rang mondial pour les graines de soja, la volaille, la viande bovine, le tabac ou même le coton comme nous en informe le document un. Pour atteindre ses volumes de production, le Brésil adapte ses cultures en fonction de ses climats. Par exemple, les cultures de produits tropicaux se feront dans un climat subtropical humide comme nous le démontre le document cinq. Mais l’agriculture Brésilienne a pour autre fonction de fournir l’essentiel de l’alimentation du pays grâce aux petits agriculteurs comme l’exprime le document quatre.

Nous allons continuer en étudiant les différents types d’agriculture présents au Brésil. Ce pays d’Amérique latine comporte deux types d’agriculture ; l’agriculture vivrière et commerciale. Nous allons d’abord nous pencher sur l’agriculture vivrière puis sur la commerciale.

L’agriculture vivrière est une agriculture tournée vers l’autoconsommation, c’est à dire qu’elle sert à subvenir aux besoins de la famille du producteur. Cette production ne sera ni exportée ni utilisée dans l’agroalimentaire. L’agriculture vivrière est essentiellement réservée aux petits agriculteurs qui travaillent dans des conditions misérables avec des outils simplistes. En effet ils ne bénéficient pas ou peu d’outils et de machines mécanisées comme des tracteurs. Ils travaillent à la main comme nous l’expose le document sept. De plus, leurs parcelles ne sont pas irriguées. Cette agriculture est négligée au dépend de la commerciale. D'où la notion de pays inégalitaire dans le document six.

L’agriculture commerciale est une agriculture de masse qui est destinée à l’exportation et à l’agroalimentaire contrairement à l’agriculture vivrière. Cette activité est intensive, c’est à dire que les terres ne bénéficient pas de temps de repos ; elles sont sollicitées tout au long de l’année. Les produits récoltés vont être exportés partout à travers le monde. Ces produits sont essentiellement de mauvaise qualité, faute aux pesticides et aux OGM.

Mais comment le Brésil parvient à produire toujours plus sans pourtant gagner des terres? Et comment les petits agriculteurs arrivent-ils à nourrir leur famille sans jamais s’arrêter de produire?

Nous allons donc nous intéresser aux points positifs et négatifs de l’agriculture commerciale et vivrière.

Les brésiliens pratiquants l’agriculture vivrière ont un très faible rendement. De plus la production, faible, est auto consommée et basée sur l’idée de polyculture c’est a dire la production de céréales, de légumes, de volailles et de quelques cultures d’exportation sur la même parcelle. Les cultures d’exportation sont vendues au marché local, ce qui donne à l’exploitant quelques ressources numéraires. Mais ce système est critiqué car il est considéré comme étant un frein pour le développement. En effet, l’état n’a donc pas de rentrées fiscales et par conséquent il ne peut pas investir dans la santé, dans l’éducation et dans des infrastructures primaires tel les routes, la gestion de l’électricité et de l’eau.

L’agriculture commerciale regroupe deux modèles agricole. Le modèle agricole extensif qui consiste à produire peu de quantités sur des propriétés immenses supérieures à dix mille hectares appelées latifundias. Et le modèle agricole intensif qui a pour but d’avoir une forte production dans des parcelles restreintes. Ce type d’agriculture a une utilisation massive de matériel agricole à hauts rendements, par exemple des tracteurs qui arrivent

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