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Comment se fait-il que quelqu’un se met à croire des choses sur soit; qu’elles soient positives ou négatives ?

Commentaire de texte : Comment se fait-il que quelqu’un se met à croire des choses sur soit; qu’elles soient positives ou négatives ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Novembre 2012  •  Commentaire de texte  •  3 360 Mots (14 Pages)  •  1 275 Vues

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Dès la première séance avec le sage, l’auteur du livre apprend la mauvaise nouvelle : il était quelqu’un de malheureux.

Alors qu’il était en parfaite santé, « le patient » qui avait le symptôme d’un mal être général, explique à la demande de son guérisseur, pourquoi il n’était pas heureux : il était empêché de vivre en couple. Il ne pouvait pas plaire à une femme en sachant que son corps était trop maigre. Mais son vrai souci n’était pas son corps. Le vrai problème se trouvait, dans sa tête.

Notre héros apprend qu’il n’avait pas à se soucier de son physique, mais plutôt de ce que lui croit de sa perception, par les femmes. En vérité le succès qu’il pouvait avoir auprès de l’autre sexe, avait peu de rapport avec son apparence physique.

Généralement les gens lorsqu’ils rencontrent une personne qui pourrait les aimer, ils se focalisent plutôt sur leurs défauts en pensant qu’ils ne peuvent pas plaire. En fait ils ont parfaitement raison : en se voyant moches, les autres les voient moches aussi.

Vous imaginez bien la réponse de notre « malheureux » lorsque le sage lui a demandé : « comment les femmes le voient ? ». Je vous laisse deviner.

Nicole Kidman entièrement nue !

En posant la question : « avez-vous vu le film : Eyes wide shut de Stanley Kubrick ? » et en faisant un arrêt sur image dans la scène où Nicole Kidman était entièrement nue, le sage donne des explications à son patient, concernant la beauté imparfaite de cette actrice considérée en 2006 par le magazine britannique Eve, parmi les cinq plus belles femmes au monde.

Comment expliquer cette statistique ? Nicole Kidman est probablement convaincue d’être superbe et que les hommes la désirent tous, que les femmes sont toutes jalouses et qu’elles l’admirent. Probablement qu’elle se voit comme l’une des plus belles femmes au monde.

Pendant cette première séance avec le sage, une expérience consistait en s’imaginant que le « patient » se trouvait très beau et qu’il était convaincu d’avoir un énorme impact sur les femmes, tout en décrivant sa posture : une démarche assurée détendue avec la tête droite en regardant devant avec un léger sourire sur le visage, cool et sûr de lui à la fois.

Comment les femmes pouvaient le voir dans cette situation ? Les femmes ne peuvent qu’aimer ce qui émane de sa personne.

Cet effet se produit de la même façon, chez quelqu’un qui prend la parole en public. Tout dépend de comment s’imagine celui qui parle. Son succès auprès de son public, dépend ce qu’il croit de lui-même.

La question qui se pose est : comment se fait-il que quelqu’un se met à croire des choses sur soit; qu’elles soient positives ou négatives ?

Plusieurs explications très claires sont données en ce moment de l’histoire, par le sage. Je vais vous laisser les découvrir vous-même, en lisant ce livre que j’ai lu avec beaucoup de plaisir pendant un week-end.

Une autre expérience mentionnée par le sage pendant cette première entrevue, concerne un test effectué dans une université américaine, sur un groupe d’élèves du même âge et qui avaient le même résultat, au niveau du test de leur Q.I. Ils étaient considérés donc, ayant un niveau d’intelligence égal.

Le groupe avait été séparé en deux. Un enseignant qui a pris en charge le premier groupe a été informé que les enfants de sa classe, ont une intelligence supérieure. La deuxième partie a été confiée à un autre enseignant à qui on avait expliqué que ces enfants cette fois-ci, sont moins intelligents que la moyenne. Après une année de cours les chercheurs ont fait passer de nouveau le test de Q.I. à tous les enfants. Devinez quoi ? Les enfants du premier groupe avaient des résultats nettement supérieurs à ceux des enfants du deuxième groupe.

Je profite pour m’adresser aux lecteurs qui ont lu cet article jusqu’ici : que pensez-vous de cette expérience ? Quelle est votre conclusion ?

Personnellement je donne raison à Laurent Gounelle qui précise que faire des expériences de ce genre avec des enfants, c’est vraiment quelque chose de discutable.

En se posant la question du prix de la séance et pour que les choses soient claires, le patient demande au sage combien il lui doit pour son temps. Le marché a été conclu à condition que le patient ne garde pas que pour lui, ce qu’il allait découvrir.

Pendant la deuxième séance nous apprenons quelque chose d’autre de très intéressant de la part du sage, qui explique que les humains sont très attachés à tout ce qu’ils croient et qu’ils ne cherchent pas la vérité. En cherchant l’équilibre, les êtres humains cherchent à se bâtir un monde qui correspond plus ou moins, à leurs croyances.

Un détail très intéressant et très important à retenir lorsque le patient pose la question : « pourquoi on ne se rend pas compte que ce que l’on croit n’est pas la réalité ? » Voici la réponse donnée par le sage : « ce que nous croyons devient notre réalité« .

Par exemple si vous fermez les yeux et si vous bouchez vos oreilles et que vous essayez de décrire précisément la réalité qui se trouve autour de vous, pensez-vous que vous pouvez tout décrire ? Il s’agit d’une multitude d’informations concernant le plan visuel, la lumière ambiante, les ombres le ciel, les nuages le soleil, les objets, les sons. Que répondez-vous à cette question ?

Par exemple, prenez en considération le corps d’une personne se trouvant devant vous, qui vous envoie des milliers d’informations relatives à sa posture, à ces mouvements au regard et aux expressions du visage. Il y a beaucoup de choses qui changent d’une seconde à l’autre en sachant que cela ne concerne que les informations visuelles. Il y a aussi d’autres informations, comme la température et le toucher par exemple.

Pensez-vous être capable de transmettre toutes ces informations ? Est-ce que votre cerveau n’est-il pas en train de faire un tri, en captant certaines informations et pas d’autres ?

Ce qui est très intéressant c’est que le tri n’est pas le même d’une personne à l’autre. Il n’est pas du hasard, il est propre à chacun et dépend notamment des croyances et de la vision de chacun, sur le monde en général.

Vos croyances dirigent pratiquement votre vie. Vous avez développé des croyances sur

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