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Paris, métropole

Étude de cas : Paris, métropole. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Janvier 2020  •  Étude de cas  •  625 Mots (3 Pages)  •  490 Vues

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Paris domine le réseau métropolitain national. Capitale, d’un Etat très centralisé depuis sa naissance, elle centralise les réseaux de transports routiers, ferroviaires et aériens, faisant de Paris avec ses trois aéroports un hub (plateforme de correspondance d’un réseau de transport).

La mondialisation a reconfiguré l'espace francilien, ces territoires se sont spécialisés et tertiarisés. Néanmoins, l’agglomération parisienne s’organise encore de manière polycentrique. Le noyau parisien concentre encore de nombreuses activités, mais l’étalement urbain a fait émerger de nouveaux pôles à la Défense (quartier d’affaire), dans la Plaine Saint-Denis (industrie du numérique), autour de Villejuif (technologue de la santé) ou du plateau de Saclay (hautes technologies). Le Grand Paris Express reliera ces pôles en 2030.

L’Ile-de-France est, au départ une ancienne région industrielle : malgré un déclin relatif, le secteur automobile y demeure bien représenté, tout comme l’ensemble du secteur secondaire (on compte 650 000 emplois industriels dans la région). On trouve donc dans la région des territoires populaires, anciennement industrialisés et qui ont été frappés par les restructurations (Seine-Saint-Denis, Val de Marne).

II). Des métropoles régionales concurrentes et complémentaires

_ faire questions 1-2-3 p.71

En France, la définition des métropoles est politique et administrative, s’inscrivant dans le mouvement de décentralisation (politique de transfert des activités et des compétences aux collectivités locales pour limiter le poids de Paris) initié en 1982. Ainsi, ces métropoles sont des structures intercommunales disposant d’une vaste autonomie en matière de développement économique, d’innovation, de transition écologique et de politique urbaine.

Le réseau métropolitain en France est singulier, les métropoles françaises fonctionnant en réseau. Au centre la metropole de Paris, seule ville-monde du territoire, connectée, par le réseau TGV, avec  toute une série de metropoles secondaires (Lyon, Lille, Strasbourg, Nantes, Toulouse etc…) complémentaires, à la fois connectées avec les métropoles des pays voisins : Francfort, Bruxelles, Londres, Zurich …) et s’appuyant sur des métropoles de rang inférieur, faisant office de relais, on parle de réseau urbain de proximité.

 Néanmoins, leur complémentarité n’exclue pas leur concurrence, chacune voulant se montrer la plus attractive vis-à-vis des flux composant la mondialisation (hommes, capitaux, marchandises, services) afin de garantir leur viabilité et leur perennité.  Les grands projets de renouvellement urbain s’inscrivant dans ce cadre-ci.

III). Les moyennes et petites villes en France : déclin et renouveau.

Les villes petites et moyennes sont le dernier echelon de la hiérarchie urbaine en France. Situées sous le seuil des 200 000 habitants, elles regroupent en 2018, encore 23% de la population et 26 % des emplois.

Dans le contexte de la métropolisation, imposée par la mondialisation, celles-ci présentent toute une série d’handicaps. Leur taille réduite les empêche de developper des fonctions stratégiques, souffrant également de “l’effet TGV” (rétrécissement du temps de parcours entre les métropoles qui les dynamise mais provoquant l’isolement des espaces traversés mais non desservis).  Leur profit socio-économique est défavorable, alors que l’intégration à la mondialisation, suppose une specialisation, pour les pays développés vers les activités tertiaires et de haute-technologie, ells restent spécialisées dans l’industrie ou l’agriculture avec une population peu qualifiée.

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