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La Tradition Marocaine

Analyse sectorielle : La Tradition Marocaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Mai 2015  •  Analyse sectorielle  •  427 Mots (2 Pages)  •  596 Vues

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Les Marocains observent scrupuleusement le ramadan. L'islam étant la religion officielle, ils se surveillent mutuellement, et faillir à la règle en public serait une provocation sanctionnée par les forces de l'ordre.

Le jeûne du mois du ramadan est obligatoire à partir de la puberté, sauf pour les femmes indisposées, enceintes ou allaitant, les malades (qui doivent rattraper les journées rompues) et les voyageurs. Ces derniers doivent le pratiquer à leur retour.

L'abstinence s'étend à tous les aliments liquides et solides, à la fumée, aux parfums et à tout acte sexuel. On doit rester pur même moralement.

Le jeûne dure de l'aurore jusqu'au coucher du soleil, plus précisément tant que l'on peut distinguer un fil noir d'un fil blanc. En soirée, on assiste à un spectacle plutôt insolite : les gens attablés devant leur repas, attendant le signal de la fin du jeûne.

La vie est transformée et tout fonctionne au ralenti. D'un point de vue purement touristique, la période du ramadan n'est pas idéale : beaucoup d'hôtels, ainsi que de nombreux cafés et restaurants sont fermés, et ceux qui ne le sont pas augmentent leurs prix.

Du fait de la mobilité lunaire, le ramadan tombe chaque année environ 11 jours plus tôt. En 2014, il débutera autour du 29 juin. Ces dates, théoriques, sont validées le jour même après observation de la lune. Le ramadan dure 29 ou 30 jours, auxquels il faut ajouter les 3 ou 4 jours fériés de l’Aïd es-Seghir, la « petite fête » (appelée aussi Aïd el-Fitr, fête de la rupture du jeûne), qui clôturent la période de jeûne. Le pays est alors fortement paralysé. Rien ne fonctionne.

Les zaouïas

Il existe une autre forme de dévotion populaire qu'on pourrait, en caricaturant un peu, appeler l'islam des campagnes par opposition à l'islam officiel des villes. De nombreuses localités portent le nom d'un marabout (saint) local précédé du terme « zaouïa », qui désigne le sanctuaire où il est enterré. Souvent, autour de ce sanctuaire, s'est créée une fondation ou une confrérie. Une fois par an, un grand pèlerinage est l'occasion pour la population d'affirmer sa ferveur religieuse.

Les marabouts

Un marabout est un musulman sage et respecté qui fait l'objet d'un culte, équivalent d'un saint. Ce mot désigne aussi son tombeau. Pour beaucoup de femmes musulmanes, ce tombeau est un lieu privilégié où elles se retrouvent entre elles. En cas de difficulté, une femme peu instruite préfère s'adresser au marabout. La prière se faisant le plus souvent à voix haute, il se crée entre les femmes présentes une empathie aux vertus thérapeutiques : toutes partagent l'expérience de la souffrance.

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