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Les sociétés coloniales - comment l'étudier au collège ?

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Par   •  1 Novembre 2023  •  Synthèse  •  2 789 Mots (12 Pages)  •  70 Vues

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Table des matières

I.        Synthèse de documents :        2

II.        Les sociétés coloniales dans le programme du secondaire :        3

III.    Organisation d’une séquence de cours : quels documents utilisés pour la réaliser ?        4

IV.    Bibliographie / Sitographie :        8


  1. Synthèse de documents :

        Les sociétés coloniales existent depuis plusieurs siècles. Ce sont la France et le Royaume-Uni qui en comptabilisent le plus, et qu’on qualifie d’empire colonial. J’ai décidé de choisir trois articles qui évoquent les sociétés coloniales, et plus particulièrement les révoltes coloniales. Je vais donc voir dans un premier temps, l’organisation des colonies et leur développement ; et dans un second temps, je vais étudier les révoltes, mutineries qui ont découlé des colonies françaises.

Première partie : comment se font les colonies, pourquoi, qu’est-ce qui les intéresse, comment se développent-elles ?

        Comme dit en introduction, les différentes puissances européennes se partagent une domination aux limites incertaines, en Afrique et en Asie. D’après l’ouvrage « l’Asie du Sud-Est au XXe siècle », les puissances qui sont présentes en Asie du Sud-Est disposent de territoires où elles exercent un monopole absolu, politiquement, économiquement, ... Les colonies sont là pour aider les métropoles dès lors qu’elles sont en manque de ressources ou de matières premières. Et c’est pendant la période de l’entre-deux-guerres qu’on le remarque : l’exploitation coloniale est fortement présente, et permet d’avoir une ouverture commerciale de la colonie sur le reste du monde. Donc, des aménagements se font sur les colonies. Pour rester avec l’ouvrage « l’Asie du Sud-Est au XXe siècle », les colonies asiatiques s’industrialisent et s’équipent de moyens de transports pour développer les échanges. C’est également pour mieux contrôler le territoire.                                                                        Les colonies africaines sont bien en place, grâce au partage de la conférence de Berlin, qui a divisé l’Afrique pour plusieurs états européens : la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Belgique, ... Mais, dans cette période de crise (années 30), tous les métropoles sont touchées et comptent sur les finances et économies des colonies qui sont sous leur autorité.                                                                         Dans les Caraïbes, les colonies françaises se trouvent dans les Antilles, comme Haïti. Les années 1770-1780 marquent l’apogée de la traite négrière. Les esclaves qui y vivent ont été revendus aux enchères à des planteurs, en fonction de leur âge, du sexe, ... Saint-Domingue est la principale ressource de la France dans les Caraïbes, c’est l’« île à sucre », la première productrice de sucre en Europe, et est le pivot du système colonial et commercial français. On y vend également le café, l’indigo, le coton, le tabac pour les métropolitains d’Europe. L’ile est gardée par 20 000 miliciens et policiers, pour la protection des colons blancs, contre les esclaves ou étrangers. L’aristocratie coloniale est de 10 000 planteurs. Cette société masculine vit avec les esclaves selon le Code noir de Colbert de 1685. Les esclaves représentent 90 % de la population de l’île. Les autorités locales s’appuient sur des intermédiaires locaux, pour prélever des impôts et faire justice.

        On a donc un système colonial fort, mais qui malheureusement a connu beaucoup de problèmes car des révoltes ont eu lieu.

        Les résistances coloniales furent très présentes dans un seul but : contester la colonisation. Les insurrections ont pris la suite de la résistance. Elles sont là pour permettre une pacification des colonies : le but de tous, même des révoltés, est de faire régner la paix. IL y a eu beaucoup de soulèvements en Afrique jusqu’aux années 20 (surtout au Maghreb pour la France), ainsi que des guérillas en Indochine avant la première guerre mondiale, et un grand soulèvement au Vietnam en 1930-31.

Par l’ouvrage « les sociétés coloniales à l’âge des empires », j’ai vu que les soulèvements sont la preuve d’un nationalisme à l’opposition coloniale et qu’ils révèlent un mécontentement de la politique coloniale. C’est la colère des peuples conquis face aux bouleversements provoqués par les colons. Ces bouleversements manifestaient l’espoir d’une ère nouvelle pour les révoltés. Cela signifiait seulement que les populations locales n’acceptaient pas les colons, car ces derniers ne voulaient pas qu’ils gardent leurs croyances, cultures, ...                                                 Les répressions coloniales sont retenues dans l’historiographie actuelle. La colonisation punit tout ce qui n’est pas mis en place par la métropole. La chasse devenait du braconnage, ... Et il y a donc eu des mobilisations de masse, pour manifester et se révolter contre une résistance coloniale. Saint Domingue est un bon exemple. Dans la nuit du 22 au 23 août 1791, des milliers d’esclaves se soulèvent dans les plantations de la partie nord de l’île, sous les directions de Boukman, de Biassou et de Jean-François. Des centaines de colons blancs sont massacrés et les habitations occupées par une armée d’esclaves révoltés. L’île a basculé dans une guerre civile.                                                                                                Il y a aussi eu un soulèvement au Vietnam : la mutinerie de Yen Bai, qui a eu lieu dans la nuit du 10 au 11 février 1930, au Vietnam. Ces 13 hommes faisaient partis du VNQDD (parti nationaliste et révolutionnaire vietnamien) et ont décidé d’organiser un soulèvement. Dans la nuit du 10 au 11 février 1930, deux compagnies du 4e régiment de tirailleurs se mutinent à Yên Bái, tuant des officiers français. La mutinerie fut rapidement réprimée, et le VNQDD est démantelé par la répression. Nguyễn Thái Học (le chef du parti) est exécuté avec douze de ses camarades, et de nombreux militants sont envoyés au bagne.

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