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Exposition Coloniale Internationale De Paris En 1931

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Par   •  30 Avril 2013  •  573 Mots (3 Pages)  •  973 Vues

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Exposition coloniale internationale de Paris en 1931

Le ministre français des Colonies, Paul Reynaud, inaugure en fanfare l'Exposition coloniale en compagnie du président de la République Gaston Doumergue et du commissaire général de l'exposition, l'illustre maréchal Hubert Lyautey.

Cet événement marque l'apothéose de la IIIe République et de l'oeuvre dont elle a été la plus fière : la colonisation ou la mise sous protectorat d'une bonne partie de l'Afrique noire et de Madagascar, de l'Afrique du Nord, de l'Indochine ainsi que de la Syrie et du Liban.

L'Exposition coloniale internationale s'installe dans le bois de Vincennes, à l'est de Paris.

Pour l'occasion est construit un musée permanent des colonies à la Porte dorée et une pagode bouddhiste. On aménage aussi un parc zoologique. On reconstitue à l'échelle 1 un temple cambodgien d'Angkor Vat et la mosquée de Djenné (Niger).

L'inauguration se déroule en présence de milliers de figurants : danseuses annamites, familles d'artisans africains dans un village reconstitué, cavaliers arabes...

De mai à novembre, l'Exposition accueille un total de huit millions de visiteurs dont la moitié de Parisiens et 15% d'étrangers. Au total sont vendus 33 millions de tickets (les visiteurs se déplaçant à plusieurs reprises). C'est la plus grande affluence qu'ait connue une manifestation parisienne depuis l'Exposition universelle de 1900

Nouvelle Calédonie en 1988:

1988. De jeunes indépendantistes kanak attaquent une gendarmerie sur l’île d’Ouvéa, tuant à la hache trois gendarmes, avant de se réfugier dans une grotte en prenant vingt-trois personnes en otage. Entre les deux tours de l’élection présidentielle, le gouvernement de Jacques Chirac, alors premier ministre de François Mitterrand, ordonne l’assaut de la grotte : les otages sont libérés - au prix de 21 morts (19 Kanaks et 2 gendarmes).

Le 15 Mai 1988, le nouveau Premier Ministre, Michel Rocard, désigne une mission, dite mission du dialogue, conduite par Christian Blanc. Cette mission en Nouvelle-Calédonie débouchera sur la signature à Paris des accords Matignon (26 juin 1988) par le RPCR, le FLNKS et l’Etat.

objectif était de rétablir la paix civile et de " créer, par une nouvelle organisation des pouvoirs publics, les conditions dans lesquelles les populations de Nouvelle-Calédonie [...] pourront librement choisir leur destin ".

Les Accords prévoyaient un référendum sur l’autodétermination, au terme d’un délai de dix ans. Mais le référendum prévu pour 1998 n’eut pas lieu. Son rejet par les partis politiques concernés s’explique par plusieurs raisons. Les listes électorales étaient fortement critiquées, car restreintes aux résidents de l’île depuis au moins 10 ans. De plus, une interprétation stricte des résultats laissait envisager une partition du territoire en un Etat indépendant et une partie rattachée à la France, ce qui n’aurait pas été viable. Il n’était donc pas souhaitable de procéder à un scrutin dont les résultats étaient si incertains.

Nouvelle

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