Contraception et avortement

II° Le genre

Contraception et avortement sont les 2 revendications de la fin des années 60’ du mouvement féministe français. Les femmes constituent 50% de la population active, elles travaillent : conquête de l’autonomie économique.

Les femmes sont plus diplômées que les hommes mais vous travailler dans des domaines très différents. La valeur du diplôme n’est pas la même. INSEE : 10n ans après le bac, 17% des hommes sont cadres contre seulement 8% de femmes. Ségrégation des emplois, certains secteurs sont très féminisés (exemple : para médical, instituteur), féminisation massive dans des métiers peu valorisée et parallèlement, néanmoins, les femmes sont reconnues. 84% des temps partiels sont occupées par des femmes : enfants.

Tâches domestiques : en moyenne 4h chez les femmes par jour contre les hommes : 2h30.

Les femmes s’occupent 3 fois plus de temps du ménage, aux enfants …

Les inégalités au sein du foyer ont des répercussions dans d’autres domaines : la vie professionnelle, l’engagement politique, bénévolat.

Les lois peuvent favoriser l’égalité mais ne suffisent pas, il faut une politique globale de conciliation vie privée/vie professionnelle, de lutte contre les stéréotypes.

On considère que les agressions contre les femmes (viols…) et la violence conjugale sont considérés comme une conséquence du système patriarcale.

Qu’est ce que le genre ?

C’est avant tout un objet d’étude pluridisciplinaire au même titre que les classes sociales. Il n’y a pas une théorie du genre, il y en a plusieurs et c’est avant tout un concept.

Le genre est uns système social qui distingue les êtres humains en 2 catégories en leur attribuant des rôles sociaux différents au sein de la société. Cette différenciation génère une hiérarchie entre les deux catégories ce qui entraîne un rapport de domination. L’objectif est d’interroger la construction, la représentation et les identités sexuelles dans les sociétés, les institutions et les discours.

Ce système de bi catégorisation hiérarchisé comprend 4 dimensions :

 La posture constructiviste : c’est la rupture avec l’essentialisme, l’idée du naturel. « On ne naît pas femme, on le devient » (Simone De Beauvoir)

 La posture relationnelle pour montrer que le féminin et le masculin sont le produit d’un rapport social. On ne peut étudier un groupe sans étudier l’autre. Le genre désigne le système qui produit une bipartition des rôles hiérarchisés entre les hommes et les femmes, en revanche, les sexes renvoient aux catégories

 Le rapport de pouvoir qui est multiforme, qui se développe dans des systèmes très différents. Le genre ce sont aussi des normes qui sanctionnent les déviances.

 Les rapports de genre sont toujours imbriqués dans d’autres rapports de pouvoir.

Ces 4 dimensions de genre n’ont pas toujours la même place pour ceux qui étudie ce champ de recherche.

Le genre n’est pas le sexe.

Les débats de

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