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L’avortement, un échec de la contraception

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Par   •  28 Janvier 2014  •  Analyse sectorielle  •  2 044 Mots (9 Pages)  •  1 113 Vues

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L’avortement, un échec de la contraception

I) La contraception

1) Echecs de la contraception

Moyen

contraceptif Causes

de l'échec Taux de grossesse constaté sur une année

Préservatif  Problème lors du retrait

 Déchirement

 Mise en place tardive 14%

Cape cervicale  Mauvaise mise en place

 Déplacement pendant le rapport 20%

Préservatif Féminin  Mauvaise mise en place 21%

Spermicides  Non respect du mode d'emploi qui doit être strictement appliqué 26%

Patch contraceptif  Décollement > 24h

 Retard dans le changement de patch > 48h

 Retard pour la pose du 1er patch du cycle Non publié

Anneau contraceptif  Mise en route de la contraception par anneau vaginal après le 1er jour des règles

 Expulsion de l'anneau et repose au delà de 3 heures

 Retard dans la pose d'un nouvel anneau (> 7 jours sans anneau) Non publié

Stérilet  Switch et attente avant mise en place

 Dispositif mal posé ou déplacé

 Expulsion 0.8%

Pilule contraceptive  Oubli de prise

 Retard dans la reprise de la plaquette 5%

Contraceptifs injectables  Interaction médicamenteuse

 Métabolisme 0.3%

Implants  Interaction médicamenteuse

 Métabolisme 0.09%

Stérilisation masculine 0.15%

Stérilisation féminine 0.5%

Méthode du retrait  Méthode peu ou pas fiable 19%

Méthodes "dites" naturelles (cycle)  Méthode peu ou pas fiable 25%

L'efficacité est un des premiers critères de choix d'une contraception. C'est pourquoi il est utile de les connaître toutes pour faire un choix éclairé. L'échec exposé correspond au pourcentage de femmes concernées par une grossesse non intentionnelle dans la première année d'utilisation de la méthode contraceptive. La contraception à provoquer plus d’avortement car les

II) La loi Veil (1975)

1) Le contexte historique avant la loi de 1975

Avant la loi de 1975, les avortements étaient passibles de peines de prison ou d’amendes. Ainsi, les femmes se faisaient avorter clandestinement, car elles n’avaient pas d’autres moyens, n’ayant pas accès à la contraception.

Ainsi, les femmes de rangs plus aisés, se faisaient avorter dans d’autres pays. Mais pour les autres femmes (celles de rangs moins aisés), elles faisaient appel, le plus souvent, à des avorteuses dans des conditions d’hygiènes et de sécurités très déplorables.

De même, elles avortaient seules avec des produits dangereux (du plomb, du mercure), qu’elles injectaient dans la cavité utérine ou par des procédés violents, comme des coups dans le ventre pour stopper la grossesse. Ainsi, l’avortement entraînait beaucoup de complications comme des hémorragies. Alors, les femmes risquaient leur santé et même leur vie pour pouvoir avorter. Il existait donc, un nombre élevé de femmes qui mourraient dû à cet avortement clandestin.

2) La loi de 1975

Simone Veil était le ministre de la santé lors du premier gouvernement dirigé par Jacques Chirac. Cette femme politique française fait son premier discours sur l’avortement, le 26 novembre 1974. Cette loi, sur la législation de l’avortement en France, sera promulguée le 17 janvier 1975 à la suite de nombreux débats vifs à l’assemblée nationale.

Par conséquent, les années 1970 sont des années importantes pour la femme, car cette loi, dictée par Simone Veil, donne aux femmes le droit de pratiquer l’interruption volontaire de grossesse. Alors, la loi accorde une certaine liberté pour les femmes. Grâce à cette loi, les femmes décident ce qui est bon pour elle.

3) Les dispositions de la loi Veil

- Une IVG doit être pratiquée avant la fin de la douzième semaine de grossesse.

- Toute femme enceinte (majeur, mineur, étrangère…) a le droit de pratiquer une IVG si elle le désire.

- Seule la femme concernée peut demander un avortement.

- Celui-ci ne peut-être pratiqué que par un médecin dans un établissement de santé.

- Les frais sont pris en charge par la sécurité sociale.

- L’ IVG peut rester anonymat.

4) L’avortement en l’absence de contraception ou en cas d’échec d’une méthode ?

Le recours à l’avortement peut répondre à deux situations : celle où les femmes utilisaient une méthode contraceptive qui a échoué, celle où les femmes n’avaient de techniques contraceptives.

Les raisons des échecs ou de l’absence de contraception

On peut considérer que l’avortement est parfois le seul recours pour les femmes qui n’ont pas accès à la planification familiale en raison d’une absence de services ou de l’impossibilité de s’adresser à ces services. En effet les programmes de planification familiale restent encore largement inaccessibles à certaines femmes célibataires ou sans enfants, ils exigent parfois que les femmes aient l’autorisation de leur conjoint ou des parents. Les adolescentes n’ont pas toujours accès aux programmes de planification familiale ou ignorent qu’elles pourraient y avoir droit, leur sexualité n’étant pas socialement admise.

Certaines femmes préfèrent recourir à l’avortement plutôt que d’utiliser une méthode contraceptive et surtout une contraception médicalisée.

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