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Lecture linéaire la chanson du mal aimé

Dissertation : Lecture linéaire la chanson du mal aimé. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Février 2023  •  Dissertation  •  1 158 Mots (5 Pages)  •  1 078 Vues

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Mouvement 1 = ville et poète mélancolique

Strophe 1=

Cette strophe permet de situer le dernier épisode du poème :

- dans le temps ("Juin", vers 1) CCT

- dans l'espace ("Paris", vers 4). CCL

Les deux 1ers          vers inscrivent le texte dans un double espace réel (le soleil de juin "brûle" physiquement les "doigts endoloris" du poète) et métaphorique. [pic 1]

Le terme "lyre" fait d'emblée référence au poète Orphée et à Apollon, dieu grec de la poésie et de la musique. Ce dieu est également connu sous le nom de Phébus, dieu de la lumière et conducteur du char du soleil. Apollinaire, dont le nom dérive du nom Apollon, associe ici ses deux emblèmes, la lyre et le soleil.

Par hypallage [pic 2] le poète associe à la lyre l'adjectif "ardente" qui conviendrait plutôt au "soleil".

Ainsi, le jeune poète, malgré sa souffrance passée exprimée par les mots "triste", "erre" et "mourir",[pic 3] champ lexical de la mélancolie renoue avec la création poétique.

 La rime riche "lyre"/"délire" et le jeu sémantique soulignent d'ailleurs cet appétit renouvelé pour la création poétique. La poésie orphique (lyrique) et apollinienne (placée sous le signe du Beau) se muent en poésie

Doigts endoloris v2= pour lui écrire est douloureux [pic 4] rupture avec Annie Playden

Le nom cœur prend une double connotation : courage mais aussi résonance amoureuse  

Vers 4 et 5 : l’errance

émergence du « je » du poète, qui exprime son errance rendue par les sons , le chiasme sonore « J’erre à travers », qui combine deux sons qui donnent à voir et à entendre le ballottement du poète qui déambule sans but.

la ville : devient un nouvel objet lyrique Relation affective du poète et de la ville qui tend à la personnification « mon beau Paris » . L’errance est un mouvement plus fort que le désir de mort

vers 5 : Ainsi au vers 5, par le biais d’une périphrase « sans avoir le cœur d’y mourir », le poète nous fait comprendre qu’il est triste mais pas au point de se suicider

strophe 2 =

mélancolie, ton long et monotone [pic 5]ennuie des dimanches avec l’hyperbole « s’y éternisent »

 ce vers amplifie ce sentiment d’un temps ralenti avec un présent d’habitude

Dans chaque strophe il y a une allusion à la musique : « les orgues de barbarie »  [pic 6] reflète la mélancolie de l’auteur sur son environnement = paysage état d’âme

Paradoxe entre la 1ere strophe et la 2eme : dans la 1ere on parle du mois de Juin, mois où les fleurs poussent or dans la 2eme strophe, les fleurs fanent avec lacomparaison de la tour de Pise.

« dans les cours grise » [pic 7] référence à Verlaine avec « La chanson grise » pour parler de la mélancolie

Apollinaire développe les images de l’errance et de la solitude dans ces vers [pic 8] semble ne rencontrer personne ≠

Il ne décrit que des choses inanimées

Mouvement 2 : ville moderne

Strophe 3 :

Evocation de la vie parisienne : soirs de Paris personnifiés [pic 9] groupe épithète  ivre du « gin » accompagnée de la métaphore de l’alcool à l’électricité qui illumine la ville

-évocation de la modernité avec l’électricité avec « rails »  « machines » et « tramways » mais aussi la métaphore de e qui brule/ fait chavirer la création poétique artistique de l’auteur

Paris est liée à  l’ivresse [pic 10] référence au poème Vendémiaire / à l’ancien titre du recueil « eau de vie »

Paris est placé sous le signe de la musique [pic 11] néologisme, « musiquent »  mot inventé par le poète, c’est bryant  mais agréable.

 Jamais un poète  auparavant n’a évoqué aussi précisément la description de la vie citadine [pic 12]modernité

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