Le lion, le loup, le renard, La fontaine

V1et 2- dressent un portrait satirique du roi, comparé à un lion vieillissant, réduit à un état physique lamentable,

• Énumération péjorative « décrépit, gouteux ».

• L’emploi de l’indéfini « un » indique qu’il n’est pas mis dans sa fonction royale.

• État de vieillesse et maladie aggravé par la fin du vers 1 « n’en pouvant plus » à la rime, il est au seuil de la mort.

V2- le roi souhaite retarder l’inévitable : sa propre mort ainsi que trouver une cure à la vieillesse afin de ne pas céder son trône.

• Imparfait « vouloir » = toute puissance

• Le paradoxe entre remède et vieillesse instaure une tonalité humoristique

V3- commentaire de LF qui s’appuie sur un fait observé à savoir que lorsqu’il s’agit de l’autorité royale, rien ne peut la contrarier. Ici flatteurs et flattés sont touchés par la satire

• On note présent de vérité générale « C’est un abus »

V4- « Manda des Médecins, il en est de tous arts »

• Verbe « mander » exprime cet ordre royal

• Mot « Médecin » employé au pluriel avec une majuscule est le symbole des savants.

• « De tous arts » évoque les différentes spécialités de ces derniers ainsi que leur talent et savoir-faire.

V6/ V7 : Allusion à l’étendue de son royaume et de son pouvoir royal car le nombre de territoires en sa possession mesurent sa puissance.

• Verbe venir « viennent » reprit par « vient » vers suivant montre l’empressement servile des sujets.

• « De toutes parts » / « de tous côtés » = idée de mouvement, de multiplicité pour prouver que le lion est encerclé de flatteurs.

• Passage de « Arts » à « donneurs de recettes » : ce changement marque une dépréciation progressive des médecins allant jusqu’ à l’évocation du charlatanisme. La Fontaine fait ici la satire de leurs prétendus talents.

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