LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Cours de sociologie : K. Marx et le concept de classe sociale

Cours : Cours de sociologie : K. Marx et le concept de classe sociale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Février 2024  •  Cours  •  8 034 Mots (33 Pages)  •  44 Vues

Page 1 sur 33

FICHE SOCIOLOGIE

CHAPITRE 1 : K. Marx et le concept de classe sociale

  • Notion de classe sociale = renvoie aux structures et à la stratification sociale mais aussi antérieur à la théorie de Marx :
  • Platon : hiérarchie avec les philosophes et les magistrats au sommet suivis des militaires (quête de gloire) = société idéale est une société aristocratique.
  • Pour Aristote : société divisée entre les riches et les pauvres qui sont égaux intellectuellement. Mais pauvres plus nombreux donc société dominée par les pauvres
  • Dans la société féodale et de l’ancien régime la société est divisée en classe sociale (les pieux, les militaires, et les paysans à savoir le tiers état).
  • La conception de Saint-Simon (1760-1825) : évolution du terme de classe sociale en parlant de mobilités sociales = les « castes » sont vouées à disparaître à la vue de l’émergence de la classe industrielle constituée d’associés = égalitarisme.
  • Selon Alexis de Tocqueville : N’importe quel individu doit pouvoir exercer n’importe quelle position pour peu que de ses capacités propres le lui permettent (égalité juridique) -> suppose la mobilité sociale.

Marx et la lutte des classes

  • Karl Marx (philosophe, activiste) : qui a dû fuir son pays natal et les pays dans lesquels il prenait refuge. Il finit sa vie à Londres. Il a collaboré avec Friedrich Engels pour le manifeste du parti communiste. Les pays aussi socialistes que nationaliste ont été considérablement influencé par sa pensée notamment pour le communisme soviétique directement inspiré par la pensée de Marx.

 

  • Classe sociale : groupe qui structure une société qui vit dans un système inégalitaire

Perpétuation d’un ordre à l’hérédité et inégalée

  • Idéologie :
  • Conflit inexplicable entre la bourgeoisie et le prolétariat reposant sur une société capitaliste => bourgeoisie est propriétaire des moyens de production et prolétariat n’est propriétaire que de sa force de travail
  • Bourgeoisie achète leur force de travail au prix le plus bas créant la « plus-value » afin d’asseoir sa domination économique et politique => exploitation éco et politique = la classe sociale repose sur des critères socio-économiques et sa place dans le système de production
  • La lutte des classes = la possession des moyens de production à savoir le seul moyen pour les prolétaires de changer l’ordre structurel de la société.
  • Analyse de l’idéologie : La domination sociale s’inscrit d’abord dans la structure économique = clivage éco = clivage social.
  • L’infrastructure : les forces de production et les rapports de production
  • La superstructure renvoie au mode d’organisation de la société (institutions, Etat, idéologie politique…) = L’idéologie communiste fait donc parti de la superstructure

  • L’aristocratie : n’a pas pu à s’élever et celle-ci a donc conceptualisé cette situation dans la théorie des droits de l’homme (au profit des bourgeois).
  • Les classes n’existent que dans des luttes de classes = La construction d’une classe tient de la capacité d’un groupe social à s’ériger en mouvement politique elle n’est constituée qu’à partir du moment où elle accède à une conscience de classe (conscience d’avoir des intérêts matériels) = on voit une classe en soi devenant une classe pour soi
  • MAIS :

- L’idéologie est une illusion qui participe à la reproduction de la domination sociale car elle nous fait voir la réalité sociale de façon déformée + L’Etat est chargé d’exercer les rapports de domination, mais, il n’est qu’un appareil ou un instrument au service de la classe dominante.

- La bourgeoisie n’a pas forcément conscience de ce rapport de domination car selon eux, il ne peut y avoir d’autre système qui récompense les plus méritants

- Du pdv de Marx : seul l’action révolutionnaire peut détruire des fondements de cette domination consistant à s’emparer de l’infrastructure (détruire les fondements matériels).

CRITIQUES SUR LA THEORIE MARXISTE :

  • Nuances de Clifford Geertz :
  • Les idéologies sont toutes des interprétations de la réalité y compris celle de Marx = on les créé dans des contextes de crises pour se rapporter à la nvlle réalité = accès à la réalité que par des symboles et représentations
  • Marx s’attarder aux dimensions structurelles (matérielles) de la société au lieu de l’évolution historique de la société = pas de véritable lutte de classe car ouvriers minoritaires et d’autres sous-ensemble + appartenance à une classe sociale ne détermine pas forcément les actions collectives
  • Nuances de Tocqueville :
  • Ce n’est pas une généralité = aristocratie européenne est une caste mais l’aristocratie britannique et américaine a une mobilité sociale beaucoup plus forte = égalité des conditions permettant d’éviter la ségrégation
  • Les possédants ne constituent pas une classe car pas d’intérêts en commun
  • Approche nominaliste de Max Weber :
  • Weber cherche à expliquer l’émergence d’une action politique qui se fait pour préserver le statut social de l’individu = selon Raymond Aron, Weber a une vision nominaliste (outil de recherche) des classes sociales tandis que Marx a une vision réaliste
  • Développement de la classe moyenne = stabilité sociale pour Simmel
  • Critique de Pierre Clastres :
  • Il a observé des sociétés primitives amazoniennes et remet en question la distinction de l’infrastructure et de la superstructure. Dans ces sociétés « sans état » c’est la superstructure (le politique) qui détermine l’infrastructure (l’économique). Le chef n’a aucun pouvoir de coercition et seulement le prestige que lui reconnaît son peuple par sa parole. Pour Clastres, On a le primat du politique sur l’économique.
  • Critique de Georges Balandier à Pierre Clastres : Il compare les sociétés primitives à des sociétés autoritaires où toute contestation est impossible.

CHAPITRE 2 : DURKHEIM, LA SOCIOLOGIE EXPLICATIVE

  • La démarche de Durkheim considère que les faits sociaux doivent être exprimés en dehors de leur manifestation individuelle

  • Durkheim :
  • Fils de Rabin, s’est intéressé à la religion comme une manifestation sociale 
  • Créé l’organicisme = analyse de la société comme un corps social fonctionnant comme un organisme humain où le tout est plus important que les parties.
  • Les règles de la méthode sociologique (1865) = guide du sociologue = défini les faits sociaux comme extérieurs aux consciences individuelles car ils se manifestent à travers l’autorité morale exercée par la société
  • Exemple du crime du pdv sociologique : Durkheim définit le crime comme relatif (=un crime n’est pas perçu de la même manière en fonction des sociétés) ainsi il permet d’étudier les règles morales d’une société. Les crimes varient selon les contextes culturels, sociaux, géographiques et historiques et non selon les individus = le crime est une infraction des règles juridiques et sa fonction est de rappeler la discipline aux autres individus + Il faut considérer les faits sociaux comme des choses pour les étudier + analyse permettant de s’écarter des prénotions = On s’écarte de toute analyse psychologique de l’individualisme, et de la philosophie.

6 règles relatives à l’analyse des faits sociaux :

  • Il faut distinguer les faits sociaux de la psyché individuelle
  • Il faut considérer les faits sociaux comme des choses (
  • Il faut distinguer le normal et le pathologique 
  • Il faut constituer les types sociaux 
  • Il faut expliquer un fait social par un autre fait social
  • Il faut appliquer l’administration de la preuve (à travers l’étude comparative) càd la méthode des variations concomitantes (stat)
  • Autre règle qui ne figure pas dans les 6 règles : l’approche génétique càd essayer de déterminer l’origine historique du phénomène.

La division du travail social (ouvrage de Durkheim paru en 1894)

  • Il distingue deux grandes formes de liens sociales et selon lui, ce lien dépend de l’organisation du travail et aura des csq sur les règles juridiques. La morale est donc apparue au moment où les hommes ont commencé à vivre en société. Il faut donc étudier l’organisation sociale et s’appuie sur le droit : le droit est une institutionnalisation des règles morales reconnues comme légitimes par l’ensemble des individus. Selon le type d’organisation en place, on n’a pas le même type de cohésion sociale. Ce lien social est appelé la « solidarité sociale » dont découle la morale.

Plusieurs types de solidarité :

  • La solidarité mécanique : qui est caractéristique des sociétés trad càd la valorisation de l’appartenance au groupe = fusion des individus dans le corps social et conscience individuelle et collective sont confondues. Dans les sociétés trad, les individus font des tâches peu diversifiées et interdépendantes dont la division est sexuelle + Le droit est répressif, tout écart est sanctionné permettant de maintenir la cohésion sociale
  • La solidarité organique : liée à l’activité éco et à la division du travail = la parcellisation des tâches qui se développe pdt le 19e siècle et créant une interdépendance entre les individus Ainsi, avec la solidarité organique on a le développement de l’individualisme. Les individus doivent faire les concessions pour assurer la cohésion. Le droit est obligé de s’adapter à l’individualisme. La sanction est moins répressive, elle est d’abord restitutive. Malgré cela, il se peut que la cohésion sociale soit menacée, pour qu’elle soit conservée il faut que chaque individu soit averti qu’il a besoin des autres. L’anomie caractérise un lien social dont sont absentes les normes sociales régulatrices. Ainsi, c’est l’individualisme qui influence et modifie la morale et le droit.

Le suicide de Durkheim 1897

  • Le suicide est l’acte individuel suprême = pathologie individuelle qui est étudié par Durkheim à l’aide des variantes concomitantes
  • L’œuvre de Durkheim est marquée par une cohérence entre le suicide et la division du travail qui participe au dvlpmt de l’individualisme. Pourtant, les individus ne semblent pas plus satisfaits dans les sociétés modernes que dans les sociétés trad. On constate qu’il y a une augmentation du suicide avec l’industrialisation. La société laisse croire aux individus qu’ils peuvent avoir ce qu’ils veulent et quand un individu demande plus que la société puisse lui donner, il menace la stabilité de la société qui induit la nécessité d’une discipline sociale
  • Il va étudier les courbes statistiques : Il constate que le taux de suicide est constant (il y en a toujours eu) dans les différentes sociétés. Lorsqu’il augment c’est qu’il y a des circonstances bien particulière.

  • La typologie durkheimienne du suicide :

  • Le suicide égoïste : déficit d’intégration sociale + Varie en fonction des cadres sociaux intégrateur :
  • L’institution familiale (le mariage et les enfants)
  • L’institution religieuse (une force morale puissante qui modère les désirs)
  • Ex : Le protestantisme religion assez individualiste car le croyant n’a pas à passer par l’intermédiaire d’un clergé pour accéder à la parole divine. Tandis que le catholicisme et le judaïsme est davantage communautaire. Lorsqu’on est centré sur nos propres désirs, on ne peut pas être satisfait. Dans ce genre de frustration permanente, le désir de vivre peut diminuer (forme de dépression).
  • L’âge et le sexe (les hommes ont plus tendance à se suicider que les femmes car plus impliqués dans la famille)
  • La différence ville-campagne
  • Le suicide altruiste : excès d’intégration
  • Les impératifs sociaux et moraux sont « trop » présents à l’esprit des individus ce qui fait qu’il en oublie leur propre personne 
  • L’individu se fond dans le groupe 
  • Le suicide fataliste : excès de contraintes sociales 
  • Passions individuelles sont très réprimées (mariage arrangée)
  • Discipline oppressive des désirs
  • Le suicide anomique : déficit des normes 
  • Caractéristique des sociétés modernes et se développent dans le cadre des cycles économiques. Constat : augmentation des suicides dans les phases de croissance éco car compétition et désirs individuels qui augmentent + contexte des événements politiques intenses ou de pauvreté = diminution des taux de suicide.

Conclusion : C'est ça la sociologie explicative de D, on explique des phénomènes en dehors des phéno individuels + A la fin du suicide, il se demande comment restaurer de l'intégration. Les groupes religieux lui paraissent inefficace, les groupes politiques également. D propose de développer de corporation de métiers pour remédier aux déficits d'intégration sociale.

...

Télécharger au format  txt (48.6 Kb)   pdf (191.1 Kb)   docx (225.7 Kb)  
Voir 32 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com