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Brevet blanc français: révisions

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Par   •  12 Mai 2016  •  Cours  •  1 471 Mots (6 Pages)  •  825 Vues

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Séance détachée : Révision des différentes formes de discours

Objectif : préparer le brevet et surtout rassurer les élèves

Discours narratif ou le récit

Il est généralement au Passé simple pour les actions de 1er plan, et à l'imparfait pour les actions de second plan.

La situation initiale est souvent descriptive puisqu'elle présente les personnages, les lieux, le sujet dont il est question (Qui ? Quand ? Quoi ? où ? = 3 Q O)

Un élément perturbateur amène les péripéties ou actions. On trouve donc dans le récit beaucoup de verbes d'action.

Dans le récit le narrateur peut-être anonyme : le récit est mené à la 3ème personne "il", ou à la première personne, dans ce cas, le narrateur est personnage il dit "je".

Différents points de vue peuvent être adoptés :

- interne : tout est vu à travers le regard d'un seul personnage

- externe : tout est vu de l'extérieur, comme avec une caméra, on ne connaît pas ni les sentiments, ni les pensées des personnages.

- omniscient : le lecteur connaît les pensées et les sentiments de tous les personnages.

Afin que le lecteur prenne du plaisir, le narrateur varie le rythme de son récit, pour ce faire il joue avec :

- sommaire : on raconte en peu de lignes ce qui s'est passé sur une période donnée " pendant tout l'après-midi, ils avaient bu, mangé, dormi…"

- ellipse : on passe sous silence une période plus ou moins longue :" Trois ans plus tard..."

- scène : le temps de la narration et le temps de l'histoire coïncident, généralement ce sont les dialogues : les Tuvache rencontrèrent les Vallin " comment avez-vous pu vendre votre enfant ? s'exclama la vieille Vallin. " Nous avions besoin d'argent" lui répondit la mère Tuvache.

Parfois l'ordre du schéma narratif peut être bouleversé, c'est souvent le cas dans les récits policiers où l'on commence par la situation finale. Dans ce cas, nous avons, afin que nous comprenions, un retour en arrière (analepse) ou encore une projection dans le futur (prolepse).

Afin que le lecteur puisse se repérer dans le temps, nous avons de nombreux connecteurs temporels "alors, pendant que, bientôt...".

L'autobiographie est un genre narratif particulier, parce que l'auteur y est narrateur et personnage il dit "je". C'est généralement un récit rétrospectif donc il fait appel à la mémoire. Aussi nous y trouvons différentes valeurs de présent :

- le présent d'énonciation : c'est celui utilisé pour le dialogue et c'est aussi celui qui correspond au moment de l'écriture "je me souviens de ma mère au coin du feu..."

- présent de narration : c'est celui utilisé pour raconter le passé, mais qui donne l'impression que le souvenir est très présent "elle me raconte l'histoire du petit chaperon rouge, je pleure.."(on peut remplacer ce présent par du passé simple "elle me raconta l'histoire du petit chaperon rouge, je pleurai.."

- Présent d'habitude : "tous les jours je me lève à 6 heures"

- Présent de vérité générale : " La nuit tous les chats sont gris" (proverbe)

A l'intérieur de l'écriture à la première personne, deux genres sont un peu particuliers parce que ce ne sont pas des récits rétrospectifs, il s'agit du journal intime, écrit au jour le jour et de la lettre qui est une communication en différé. Ils ont des codes :

Pour le journal : la date du jour de l'écriture

Pour la lettre : le lieu, la date ex : Linxe, le 9 mai 2011, l'adresse au destinataire "Chère Chantal", une formule d'ouverture "Je t'écris parce que ça fait longtemps que je n'ai pas de tes nouvelles"... une formule de clôture " Sur ce, je te laisse et te fais des gros bisous", enfin la signature (sachant qu'au brevet, vous ne signez pas votre nom)... :-)

Le discours descriptif :

Il est utilisé pour décrire des lieux, créer des atmosphères... pour ce faire on y trouve des verbes à l'imparfait à valeur descriptive, des expansions du nom :

- les adjectifs épithètes liés (à côté du nom) "le ciel bleu", détachés (séparés du nom par des mots de liaison ou autres) " le ciel lourd et bleu", apposés (séparés du nom par une virgule) "le ciel lourd, bleu et gris pèse sur mes épaules" (attention l'adj attribut n'est pas une expansion du nom)

- Complément du nom : Le nom est suivi d’une préposition + un nom ex. le cours de français,

Une glace à la vanille.

- la subordonnée relative : ex « c’est Antigone qui a enterré son frère ». Elle est introduite par un pronom relatif et sa fonction est complément de l’antécédant, ici : Antigone.

 

Les classes grammaticales :

Le nom, il supporte un déterminant : ex : UN radis

L'adjectif qualificatif, donne une précision au nom ex : un radis ROUGE

L'adverbe, il est formé d'un adj. au féminin +"ment" ex forte+ment, il est aussi indicateur de temps "toujours", il peut retrancher "néanmoins"..

Le verbe, il peut être d'action ou d'état (être, paraître, demeurer, rester, sembler, avoir l'air, passer pour..)

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