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Traiter des situations relatives à la rédaction d’écrits divers.

Fiche : Traiter des situations relatives à la rédaction d’écrits divers.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Novembre 2015  •  Fiche  •  710 Mots (3 Pages)  •  5 606 Vues

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                                                Fiche de leçon

Niveau : 4e 

Compétence : Traiter des situations relatives à la rédaction d’écrits divers.

Nature de l’activité : Expression écrite

Leçon : Le texte explicatif.

Situation : A la faveur d’une excursion organisée par le club littéraire du CEST du Kettin Akoupé, les élèves de la classe de 4ème 6 ont assisté à la fête des ignames à N’zanfouénou perturbée subitement par un  orage. Impressionnés par cette intempérie, ils décident d’expliquer par écrit, d’une part, le fait socio - culturel vécu et de l’autre, la manifestation de l’orage survenue à cette occasion.

Séance 1 : Rédiger un texte explicatif portant sur une pratique socioculturelle.

Habiletés

Contenus

  • Identifier
  • Le phénomène naturel à expliquer
  • Le fait socioculturel à expliquer.
  • Rechercher
  • Des informations sur le phénomène naturel ; 
  • Des informations sur le fait socioculturel.
  • Organiser
  • Les informations relevées.
  • Utiliser
  • Le vocabulaire spécifique au phénomène naturel ;
  • Le vocabulaire spécifique au fait socio - culturel ;
  • Les outils de la langue appropriés.
  • Écrire
  • Des phrases correctes.
  • Appliquer
  • Les caractéristiques du texte explicatif.

                                       Plan détaillé

           

  1.  Identification du fait socioculturel à expliquer

                                           La fête des ignames à N’zanfouénou

  1. Recherche d’informations sur le fait socioculturel par les élèves
  1. C’est quoi la fête des ignames ?
  • la fête des ignames est le premier jour du nouvel an.
  1. Pourquoi la fête des ignames ?
  • La fête pour se confier aux esprits afin d’avoir leur protection pour le nouvel an.
  • Donner le top départ de la consommation de l’igname nouvelle en donnant la primeur aux esprits.
  1. Quand a lieu la fête ?
  • Elle a lieu le premier vendredi sacré du calendrier agni. (Le calendrier agni comprend trois vendredi dont le dernier – le troisième- est sacré). Ce vendredi est consacré aux cultes des esprits. Pas d’activités champêtres, tout le monde est au village pour adorer, qui les esprits des ancêtres, qui un fétiche, qui pour célébrer le neuvième,  dixième, onzième enfant d’une même mère (ou le tout ensemble), qui pour célébrer des jumeaux… Cette date correspond à l’avent dernier ou au dernier vendredi du mois de décembre du calendrier grégorien.
  1. Où a lieu  le rituel de la fête ?
  • Le sacrifice aux esprits a lieu au « grenier des ancêtres » (èwoumin kpatassou), place dédiée aux cérémonies solennelles nécessitant des sacrifices aux mânes.
  • Ensuite au sein de chaque famille pour les sacrifices personnels.
  1. Comment se déroule le rituel ?
  • Appel des esprits par le ou les devins. (On leur verse de la liqueur)
  • Un coq blanc, sans tâche, est offert aux esprits. Si la victime, avant de mourir  se couche sur le dos les ailes ouvertes, l’offrande est agréée. Les esprits, satisfaits des vivants, sont prêts à les accompagner la nouvelle année pour de nouvelles aventures.
  • Toute autre position de la victime est un refus de leur part. Alors la cause de ce refus doit être sue avant de continuer. C’est le rôle des « komians » et autres prêtres ou prêtresses des divinités qui vont interroger les esprits, leur demander pardon s’ils ont été offensés, demander leur protection s’ils sentent que des dangers menacent la population…
  • Un ou plusieurs autres  sacrifices jusqu’à obtenir leur pardon ou leur assistance. C’est seulement après que peuvent commencer les cérémonies et les festivités à proprement dites.
  • Une igname cuite à la vapeur est écrasée, assaisonnée d’huile rouge de palme et de jaune d’œuf est offerte aux ancêtres.
  • Alors commence la réjouissance populaire : tam-tam parleur, danses folkloriques, danses des komians au lieu des sacrifices, dans les artères du village, dans les foyers… dans les maquis et autres débits de boisson.

Fait à Akoupé le 14 octobre 2015 par la 4ème 4 du CEST DU KETTIN D’AKOUPE

Dirigée par M. ASSIELOU Assa, professeur de français

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