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Analyse De Situation: Mr C. Robert

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Par   •  23 Février 2012  •  2 166 Mots (9 Pages)  •  4 179 Vues

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Novembre 2011

Mr C. Robert.

Biographie :

Agé de 52 ans (Né le 15/09/58)

Né à Lacalle (Algérie).

Serrait arrivé en France, avec sa famille, en 62 (âgé ≈ 4ans), ils se seraient alors installés dans l’Aude.

Scolarité et vie pro :

Aurait été scolarisé jusqu’en 6ème. Par la suite aurait eu un CAP d’ajusteur mécanicien.

Il aurait tenté de travailler comme apprenti cuisinier (place qu’il aurait choisi de quitter) mais aussi comme garagiste à Narbonne et manœuvre.

Ces emplois n’auraient été que de courte durée (parfois une journée). Mr C. se dit d’un naturel timide et gentil, qualités qu’il estime incompatible avec le monde du travail qu’il compare à une jungle. Il penserait ne pas faire le poids.

Semble avoir des regrets quant à l’interruption de sa scolarité et se montre très curieux sur beaucoup de sujets.

Il aurait garde un bon souvenir de son service militaire qu’il aurait fait à Montpellier en 78 (âgé de 20ans). Lui et sa famille auraient beaucoup déménagés dans sa jeunesse ce qui renforce peut être son sentiment de n’appartenir à aucun lieu.

D’après son frère Mr C. aurait été très sportif lorsqu’il était jeune. Il aimait alors la lecture et était très actif.

Mr C., alors qu’il était âgé de 24ans, à brusquement quitté port la nouvelle ou il habitait alors (1982).

Il aurait alors été SDF pendant plusieurs années (≈10 ans) et aurait alors vécu en ermite dans le Bois de Montmaur. Cet épisode aurait fait suite à une période de chômage de 4mois. Puis, un jour, aurait giflés deux femmes dans la rue ; il dira à la police qu’elles auraient tentées de communiquer avec lui par télépathie frontale → à la suite de son interpellation Mr C. à été hospitalisé d’office. Cette première hospitalisation aurait eu lieu en 92.

Cf. conf Pasquales.→ clochards : nomades ou rodeurs sédentarisés. Souffrent d’une maladresse fondamentale recherche d’un équilibre inatteignable. Souvent génère échecs puis désinsertion et marginalisation. Précarité de leur résilience.

Acharnement à extériorisé psychotiques arbitraires.

Eléments anamnestiques :

• Parents DCD :étaient installés à Narbonne.

- Le père : marin pécheur ;pied noir est DCD en 85, à l’âge de 74ans. Robert n’apprendra cette disparition que plus tard, alors qu’il avait décidé de recontacter sa famille.

Le gouvernement avait estimé à 200 000 ou 300 000 le nombre de rapatriés temporaires en France. Aussi, rien n'était prévu pour leur arrivée. Beaucoup durent dormir dans les rues à leur arrivée en France, où la majorité n'avait jamais mis les pieds et n'avait ni famille, ni soutien. Certains souffrirent également du ressentiment des métropolitains qui n'étaient généralement pas favorables à la guerre et avaient souffert des appelés morts ou blessés en Algérie. Ce qui signifia pour les pieds-noirs, l'absence d'accès à leurs actes de naissance et autres actes d'état-civil. Certains eurent du mal à prouver leur nationalité française. Beaucoup se sentirent apatrides.

- La mère : femme au foyer. D’origine Algérienne. E st décédée début février 2008. Mr C. ne s’est pas rendu à son enterrement (sépulture à Narbonne). Lors d’un des entretient avec l’équipe soignante aurait dit avoir du mal à réaliser : ce qu’il s’explique par le fait qu’il n’aurait pas vu le corps.

• A un frère et une demi-sœur (fille de son père issue d’un premier lit ?)

- Son frère ainé, de deux ans plus âgé, serait marié et exercerait la profession de maçon. Sa demi-sœur vivrait à Marseille.

En février 93 il décide de reprendre contact avec ses parents qu’il n’a plus vus depuis 12ans. Mais la rencontre semble difficile pour le patient : Les modifications de sa structure familiale (père DCD (85), frère marié…) ont beaucoup perturbé Mr C. qui n’à plus souhaité rencontrer de nouveau sa famille après deux entrevues (forte ambivalence affective à cette époque). Il à néanmoins continué à correspondre avec sa mère par courrier jusqu’à son DC. Plus récemment Mr C. aurait entrepris des démarches, de sa propre initiative, auprès de la mairie du lieu d’habitation de son frère qui aurait transmis à Mr C. la nouvelle adresse de ce dernier. Il aurait ainsi pu le recontacter par courrier et prendrait des nouvelles de sa famille par ce biais.

A ce sujet, Mr C. aurait éprouvé un sentiment de honte concernant sa famille « arabe », alors qu’il ressentirait un sentiment d’infériorité par rapport à sa famille européenne. Mr C. aurait souffert d’être traité de « sale arabe » pendant sa scolarité, il aurait eu des difficultés à se sentir français ce qui semble néanmoins avoir de l’importance pour lui. Se décrit comme un déraciné, un apatride.

Histoire de la maladie :

Souffre d’une décompensation psychotique qui serait apparue tardivement (24 ans).

La première hospitalisation de Mr C. daterais donc de 92 et à eu lieu à Montpellier.

Sur le plan social :

Mr C. est pris en charge à 100% par la sécurité sociale pour ses troubles psychiatriques (ALD).

Sous Curatelle depuis le 30/11/92. Mr C. entretient de bons rapports avec sa curatrice et par ailleurs il gère bien son argent : il fait peu de dépenses, réussit donc à mettre de l’argent de coté.

Il bénéficie de l’AAH. Mr C. touche ainsi 80 euros par semaine.

Hospitalisé au CJA depuis le 02/11/1994.

En 96 dit que son esprit à changé : randonnées = punitions, à déchiré ses dessins (aurait entièrement recouvert les murs de son appartements de ses dessins puis lorsque cela aurait été fini les aurait déchiré et aurait décidé qu’il était guéri →anosognosie).

Depuis ce jour, Mr C. refuse de participer aux activités. Il est néanmoins présent tout les jours d’ouverture du centre, le matin. Il prend son traitement,

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