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La mémoire dans la pensée philosophique

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Par   •  9 Décembre 2016  •  Cours  •  1 313 Mots (6 Pages)  •  1 019 Vues

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La mémoire dans la pensée philosophique

  1. La mémoire : fondatrice du sujet humain?

A) La mémoire dans l'héritage de la pensée philosophique

La mémoire a un lien très étroit avec la conscience humaine mais aussi la culture. E.Renan a fait un discours célèbre sur "qu'est ce que la nation ?"  : il dit que la nation est une âme, un principe spirituel, c'est à dire un ensemble de souvenir. Ce serait un concept dans la conscience des français qui permet de créer une communauté. "la nation est un plébiscite de tous les jours". Platon disait "savoir c'est se souvenir".  

La théorie de la réminiscence de Platon c'est que la mémoire est reliée à l'immortalité de l'âme. Il s'agit de se souvenir d'une connaissance pré existante qui sont d'après lui plus importantes que l’expérience pratique. Chez Aristote la mémoire s'oppose à l'opinion et l'espérance. Ce qui fait l'essence de l'homme pour Aristote est la réminiscence (la capacité à construire rationnellement ses souvenirs et les interpréter : rendre la mémoire intelligible) plus que la mémoire en elle même. Pour St augustin la mémoire est constitutive de l'identité d'une personne. Ce qui apparaît dès les premiers philosophes de l'histoire est que la volonté de mémoire est très importante pour la constitution du moi, de notre identité.

B) La mémoire : une méthode de connaissance

Selon Montaigne la mémoire peux être un signe de culture, d'honnêteté, mais aussi le signe de la subjectivité de l'homme. Cela peux être un moyen d'accéder à la connaissance si l'on exerce sa raison. Aujourd'hui dans les entreprises on demande de la "culture générale".  En même temps cela peut aussi être un facteur de faiblesse car la mémoire peut rappeller la fragilité de l'homme.

Pourtant Descartes, considère que elle seule ne peut pas garantir l'accès à la connaissance. Il prend l'exemple des maths : mémoriser les démonstrations des mathématiques ne permet pas d'accéder à la vérité des mathématiques. Il faut donc l'usage de la raison. Pour Descartes mémoire = moyen de l'intelligence mais il faut aussi mobiliser la raison et l'imagination.

  1. La mémoire entre l'âme et le sujet

Bergson considère que la mémoire est du ressort de l'âme : c'est le fait fondamental de l'être vivant, avoir une mémoire c'est vivre. Avoir une mémoire c'est par exemple avoir conscience de son corps. D'après Bergson nos souvenirs se conservent et déterminent nos actes. Le caractère de l'homme est fondé par l'ensemble de ses souvenirs, la conscience humaine peux se replonger dans le passé. A l'approche de la mort, les personnes font face à l'ensemble de leurs souvenirs. Il distingue deux formes de mémoire : la mémoire habitude et la mémoire souvenir : la mémoire habitude (par ex apprendre un théorème par coeur) est utile et inscrite dans le corps, c'est le fait d'apprendre mécaniquement, la mémoire souvenir est une mémoire plus contemplative, plus désintéréssée. D'après Bergson la mémoire est également la condition du bonheur : pour Bergson sans mémoire l'on ne peux pas se projeter dans le futur et donc la liberté et le bonheur sont impossibles.

C'est cependant tout l'inverse que va dire Nietzsche : contrairement à Bergson il va dire que la mémoire est un carcan pour l'homme qui aliène l'être humain et l'empêche d'être libre L'oubli est une chose positive chez Nietzsche : permet de se libérer du passé. Deux écueils sont cependant à éviter : l'amnésie totale et l'hypermnésie. Le rapport au passé doit être équilibré car être trop dépendant de son passé peut menancer notre équilibre psychique dans le présent.

Dans toute la philosophie il y a donc une césure entre ceux qui pensent comme Bergson et ceux qui pensent comme N.  Chez Aristote et Platon l'oubli est moralement répréhensible, contraire pour N.

Il y a auss iun débat chez les philosophes : Marx a dit "ne pas connaitre son histoire, c'est s'exposer à la revivre". Il a également dit qu'il ne faut pas revenir en arrière la roue de l'histoire. Il faut prendre en considération le passé pour ne pas le repoduire. Etre prisonnier du passé rend conservateur emêche de penser à la transformation, idée que l'on retrouve dans le socialisme réel, la société sans classes, il faut détruire les structures du passé pour aller vers le futur et davantage d'égalité. ON RETROUVE CETTE Idée dans le manifeste du PC.  Ainsi le capitalisme est pour lui un moment de l'histoire et il sera nécessairement dépassé. La mémoir et l'histoire peuvent donc être un poids qui empêche de penser le futur. A la fois et t n idée que c'est un certain oubli qu passé qui prmet de collectiviement construire l'avenir et amener des transformation sociales au risque d'être un facteur de blocage de la société.

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