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Commentaire philosophique Sur La République De Platon

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Par   •  4 Décembre 2012  •  981 Mots (4 Pages)  •  1 490 Vues

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Commentaire de philosophie

La République de Platon

Platon est un grand philosophe qui reçut son éducation de deux maîtres à penser; Socrate et Cratyle. Suite à cette éducation, il mit au point la doctrine des formes: qui sépare la réalité en deux domaines : le domaine intelligible qui est l'objet de la science, et le domaine sensible qui est tout ce qui est perçu par les sens.

Platon, dans La République, met en scène un de ces maîtres à penser, Socrate, qui n'est ici qu'un personnage fictif. L'extrait est séparé en deux parties, dans la première partie, Socrate pose les éléments nécessaires à son explication, et dans la seconde, il en explique les conséquences.

Mais le sensible est-il la représentation imparfaite de l'intelligible?

Platon dit, au travers des paroles de son personnage Socrate, que toutes les démonstrations scientifiques reposent sur des hypothèses, des présuppositions, mais qu'en même temps toute démonstration n'est permise que par l'existence de concepts nous permettant de nous représenter les objets dans le domaine intelligible. En effet, il existe une infinité de concepts qui nous permettent de visualiser ce que sont les choses, dans notre pensée. Ces concepts sont tous directement issus de l’essence de ces choses, c'est-à-dire de ce que sont ces choses.

Ainsi, les présuppositions qu’admettent les géomètres et les arithméticiens, sur lesquelles s’appuient leurs raisonnements, sont des associations de concepts qui sont posées comme étant justes, et qui permettent d’établir le début d’un raisonnement.

Par conséquent, les démonstrations des arithméticiens et des géomètres s’appuient sur des hypothèses admises comme étant justes, et découlant d’associations de concepts qui sont jugées comme étant « acceptables » par tous. Ceux-ci démarrent leur raisonnement à partir de ces prémisses, et arrivent à la conclusion à laquelle il voulait arriver, c'est-à-dire à prouver ce qui leur était demandé. Socrate admet ici donc que son interlocuteur, Glaucon, connaît tout ceci, et lui rappelle donc pour pouvoir par la suite enchaîner sur la suite de son raisonnement. Tout ce dont parle Socrate et donc ici purement intelligible, puisqu’il ne parle que de concepts.

Mais par la suite, pour arriver jusqu'à la fin de la démonstration, il dit que ces personnes se servent de figures qu’ils représentent. C’est donc ici l’intervention du domaine sensible, c'est-à-dire du domaine visible, perceptible par les sens. C’est ainsi qu’il illustre ces explications par des exemples comme le carré. Le carré que tracent les arithméticiens pour aider à résoudre leurs raisonnements n’est que représentation dans le domaine sensible du domaine intelligible, c'est-à-dire de la représentation que chacun se fait du carré ; du modèle du carré, qui s’apparente ici à son essence.

Ainsi, dans la dernière phrase du texte, Platon met en évidence le fait que les représentations dans le domaine sensible du domaine intelligible sont entendues comme appartenant en réalité au domaine intelligible.

Platon suit un enchaînement logique au long de ce texte pour nous montrer en quelque sorte

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