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Commentaire composé de la mort de L'aigle de Heredia

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Par   •  23 Mai 2018  •  Commentaire de texte  •  997 Mots (4 Pages)  •  1 889 Vues

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La mort de l'aigle

de José-Maria de Hérédia, 1895.

I. Introduction

1. Né à Cuba, Hérédia a le goût du voyage. Il va avoir une carrière française en faisant des études de conservateur. En 1893 il écrit son unique recueil : Les Trophées. (Un trophée est une récompense d'un concours ou de la guerre). En 1894 il est élu à l'Académie française  gloire très rapide.

Hérédia utilise exclusivement le sonnet  forme très classique, académique mais aussi très travaillée, ciselée s'inspirant d'un autre poète : Théophile Gautier => poète parnassien qui met en place la théorie de l'Art pour l'Art (avec d'autres poètes) ≠ romantisme, poésie engagée.

« Le poète est d'autant plus vraiment et largement humain qu'il est impersonnel. » Hérédia  paradoxe.

2. Dans Les Trophées Hérédia va maîtriser parfaitement le sonnet (originaire de l'Italie au XVème siècle) et les romantismes vont reprendre cette forme en la modifiant.

3. Les 2 quatrains présentent le vol de l'aigle mais la mort est déjà là, tandis que les 2 tercets relatent la mort de l'aigle, la chute et la morale => poème narratif + argumentatif  apologue.

Registre : tragique, épique et didactique.

Poésie paradoxale car c'est à la fois l'envol et à la fois la chute.

4. Lecture expressive

II. Explication

5. Problématique : Quelle est la signification de cette trajectoire paradoxale ?

1 – Une trajectoire dynamique/argumentative

Trajectoire de l'aigle qui rappelle que la vie est un parcours (avec 3 étapes).

Narration au présent de narration, voire d'éternité.

a. L'ascension

Poème maximal  apothéose, point de non retour : « neiges éternelles ». il est dans cet envol ultime.

Ascension qui se lit dans l'emploi des augmentatifs : « larges », « plus », etc.  rapproche au limite extrême de ce point de non retour.

Amplification du « plus » x 4 qui donne à lire cette volonté de dépassement dans des sonorités larges en [a] et dans un balancement pour insister sur l'ascension (hémistiches vers 1 à 4).

Il est dans un souffle qui accompagne dans cette progression  adverbes de quantité.

Phase de propulsion. Construction rigoureuse. Dépassement dans le rythme binaire classique.

Allitérations en [l] qui vient confirmer l'aisance, l'amplitude du vol (v.5). Hémistiche cassée (v. 5 et 6).

b. La chute

« Mais » (v. 8)  rupture dans le rythme et la forme classique du sonnet  chute de l'aigle.

On est + ds l'élégance, l'ampleur mais les sonorités dures en [qu] (cf. « coups » v.8) montre la violence, la chute.

Les 2 ailes sont touchées  l'aigle est condamné, aucune possibilité de rescapé.

A la fois ampleur de la chute et dureté  v. 10 : césure à l'hémistiche. Rythme cassé-coupé mais qui s'oppose aux enjambements qui donnent de l'ampleur, un rythme continue => élégance dans la chute grâce au disfonctionnement dans les sonorités et ampleur dans le texte.

c. La morale

Dernier tercet : morale où les sonorités vont à nouveau trouver de l'ampleur. Chute héroïque couronnée par une leçon de majesté qui vient élargir la pensée.

2 – Une trajectoire épique

a. Dans un cadre cosmique

Posture

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