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Épargne – L’État dans toute sa splendeur

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Par   •  29 Juillet 2014  •  872 Mots (4 Pages)  •  802 Vues

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Épargne – L’État dans toute sa splendeur

Épargne – L’État dans toute sa splendeur

L’épargne est un référentiel décisif dans le monde de l’économie, de plus en plus globalisé.

Elle peut être analysée sous différents aspects:

Au niveau des entités : pays, familles (individus) et entreprises;

En termes de maturités (court ou moyen terme et épargne à long terme);

Dans une optique instrumentale, puisqu’il existe des instruments d’épargne, des plus simples et traditionnels (par exemple, dépôts à terme, fonds d’investissement, certificats d’épargne de l’État) aux plus complexes et innovateurs (produits dérivés, futurs, options, swaps de taux d’intérêt, etc.);

Mais aussi en termes de risque (par exemple, acheter des actions implique beaucoup plus de risques pour l’investisseur que constituer des dépôts à terme). Cependant, le risque fonctionne ici dans une logique inversement proportionnelle aux gains potentiels. Autrement dit, plus le risque est grand, plus les rentabilités obtenues peuvent être meilleures. C’est pourquoi les consommateurs doivent être extrêmement bien informés des caractéristiques de leur épargne car la perte totale ou partielle de leur argent appliqué/investi peut souvent être en cause.

Par ailleurs, ce qu’il faut retenir, ce sont les principaux effets de l’épargne dans le monde économique et chez les différents opérateurs/entités, mais également dans une perspective de fiscalité.

Ainsi, dans le domaine des individus/familles, l’épargne résulte essentiellement des revenus du travail, mais elle peut avoir d’autres provenances (héritages, donations, etc.) et elle est généralement déposée dans des institutions de crédit (banques).

Dans ce contexte, l’épargne joue un rôle crucial, dans l’activité bancaire et dans l’économie en général, dans la mesure où les banques captent l’épargne et rémunèrent ses titulaires (intérêts, rentabilités diverses) et prêtent ces sommes à des entreprises, à l’État et aux particuliers, injectant ainsi du crédit dans l’économie – par exemple, crédit à l’investissement (entreprises/État) et crédit à la consommation/crédit logement (particuliers), les taux d’intérêt négociés avec les banques étant payés par les emprunteurs en fonction du risque de crédit et d’autres critères. Ceci s’appelle l’effet levier de l’épargne dans l’économie.

Quant au différentiel entre les intérêts payés par les banques sur l’épargne de leurs clients et les intérêts qu’elles perçoivent sur les prêts octroyés, c’est la marge d’intermédiation financière. Ce différentiel a un effet direct sur les comptes d’exploitation et de résultat des banques. Rappelons ici que la totalité de l’activité bancaire doit être réglementée et que la Banque du Portugal joue un rôle fondamental en tant qu’organisme de supervision, puisqu’elle contrôle l’action des banques, qu’elle leur impose le secret bancaire et le respect de règles de prudence en matière de gestion et, par conséquent, dans l’octroi du crédit, pour éviter des

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