LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Témoignage, Céreste 1940

TD : Témoignage, Céreste 1940. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mars 2020  •  TD  •  448 Mots (2 Pages)  •  291 Vues

Page 1 sur 2

Nous sommes en juin 1940, dans le petit village de Céreste.

Nous arrivons devant une vieille maison, faite de pierre grisâtres et couvertes de lierre, lorsque papa nous dit à moi et ma mère que nous sommes arrivé. Je regarde papa, je tourne la tête vers la maison, je me retourne vers papa et je commence à pleurer.

Je me souviens de notre bel immeuble de Paris que nous avons quitté. Je me souviens de maman, qui en me sortant du lit sans délicatesse me criais de m’habiller. Je me mets à pleurer plus fort. Maman ne m’avait jamais crié dessus avant. Je me suis habillé, et papa m’as pris sous son bras. Il m’a fait monter dans la voiture. Je pleure encore plus fort. Dans cette folie, j’avais laissé tomber ma peluche. Je n’avais pas même eu le temps de lui dire au revoir.

Cela fait maintenant quatre ans que nous habitons dans la vieille maison. J’ai ma chambre pour moi tout seul, en haut, sous le toit. J’ai une petite armoire et même un bureau. Dans mon armoire, je range avec soin les jeux en bois que me fabrique le menuisier du village. Un jour deux hommes vêtus de noir sont allés discuter avec le charpentier. Le plus petit des deux souriait et ses yeux brillaient. Au bout d’un petit moment, les trois hommes sont parti, certainement pour se promener car ciel était d’un bleu limpide et les oiseaux gazouiller. Je ne sais pas où il est parti. Papa m'a dit qu’il ne reviendrait plus. Il ne m’a jamais dit où il était allé.

Ce matin, lorsque je me suis réveillé dans ma petite chambre, j’ai regardé par la fenêtre et j’ai vu la place du village. C’est une grande place où je vais jouer quand je n’ai pas école. En ce moment, je n’ai plus école mais je ne sais pas pourquoi. J’ai sept ans et même pour mon âge je suis un tout petit garçon. J’aime me faufiler sous l’estrade qui orne la place. Je trouve que c’est une belle estrade. Elle est faite en bois de chêne et elle est couverte de taches de peinture rouge et marron.

Hier, des hommes habillés en noir sont montés sur l’estrade avec un homme habillé de loques. J’observais la scène depuis ma fenêtre. On aurait dit une pièce de théâtre car une troupe de spectateurs s’était rassemblée autour de l‘estrade. Les hommes en noir parlaient fort et l’homme lui, répondait en gémissant.

D’un coup, ma mère entre dans ma chambre, claque la porte et tire les rideaux sèchement. Je suis donc retourné jouer avec mon petit train lorsque j’ai entendu un coup de tonnerre. Pourtant je croyais que le ciel était bleu.

...

Télécharger au format  txt (2.5 Kb)   pdf (29.9 Kb)   docx (7.7 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com