Souveraineté

Les principes posés par les juristes sont que le roi est le seigneur des seigneurs et qu'il est grand fieffeux du royaume ainsi tous les fiefs et les arrières fiefs sont considérés comme étant tenus du roi. L'objectif du roi est de passer de la théorie à la réalité donc la royauté va s'attaquer à la féodalité par différents moyens. Tout d'abord en absorbant les grandes seigneuries où les principautés territoriales pour agrandir le domaine royal. Au XI et XII il y a un regroupement féodal dans les grands fiefs, avec des acquisition, des mariages d'intérêts, des commises, par déshérence (pas d'héritier) mais également par conquête.

On a pratiqué aussi une restriction constante des prérogatives de puissances publiques, conservées par les seigneurs grâce à des dispositions ponctuelles c'est à dire par la limitation des guerres privées. Enfin le roi a encouragé à l'émancipation des villes à l'extérieur du domaine royal. Contrairement à l'intérieur ou le roi a bridé ce mouvement. Enfin il a fait en sorte de favoriser les chartes de communes (comme celle de Lorris en 1155) et ces communes permettent au roi d'affaiblir la féodalité. Le roi profite du fait que de nombreux seigneurs se sont appauvris du fait des croisades, ils ressortent en effet très affaiblis, incapable de s'opposer à la reconstruction du pouvoir royal. Ainsi Philippe Auguste et Saint Louis ont fait un emploi important de leur qualité de suzerain pour étendre leur autorité effective dans le royaume donc en dehors des limites de leur propres domaines.

Les différents principe affirmés montre que la monarchie capétienne s'est inspirée et servie du droit féodal à l'encontre de celui ci. Elle a utilisé les règles, elle a été aidé par les légistes ainsi que les officiers royaux qui défendaient la cause royale. Toutefois la reconnaissance par tous les sujets du roi de la souveraineté de celui-ci, exigeait qu'il sorte du cadre féodal.

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